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Les Echos du Sud-Ouest

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Ioba : la Commission nationale des droits humains (CNDH) dévoile ses missions aux forces vives de la province


La commission nationale des droits humains (CNDH) a rencontré ce mercredi 27 mars 2024 les acteurs de la province du Ioba dans la salle de conférence de la mairie de Dano. L’objectif général de cette activité était de présenter le mandat de la CNDH et de la mission de l’antenne régionale des Hauts-Bassins aux acteurs des régions couvertes par l’antenne. Madame la haut commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo/Sermé a présidé la rencontre.

Après plus de 23 années d’existence, la Commission nationale des droits humains souffre de sa méconnaissance. Malgré sa vieillesse, elle est très peu connue des populations des localités qu’elle couvre. Selon Paul Kabré , secrétaire général de la CNDH, cet atelier s’inscrit dans la logique d’une série de tournée de présentation de la CNDH et de ses mandats aux acteurs des régions couvertes par l’antenne.

Pour mieux se faire connaître, trois principales communications ont meublé la rencontre du jour. La première a été faite par le Secrétaire général de la CNDH Paul Kabré. Selon lui, la CNDH est une structure indépendante chargée de faire la promotion, la protection , la défense des droits humains et de prévenir la torture au Burkina Faso.

La deuxième communication portant sur le mécanisme de plaintes de la CNDH est assurée par Diallo Abiba, juriste à la CNDH. Il s’est agi pour elle de mettre en lumière l’existence de ce mécanisme au sein de la CNDH qui autorise toute personne qui pense être victime de violation de ses droits de porter plainte ou de dénoncer afin d’être rétablie dans ses droits. Le dernier communicateur, monsieur Kabré avait la responsabilité d’exposer sur le mécanisme national de la prévention de la torture et des pratiques assimilées.

C’est un atelier de bel facture à en croire les témoignages recueillis auprès des participants.

Pour madame la haut commissaire du Ioba Bernadette Adenyo/Sermé « Au regard de ses missions, la CNDH est une institution qui doit être connue de tous, accessible partout au Burkina Faso au regard de notre situation actuelle marquée par une crise sécuritaire ces dernières années ». C’est également la forte conviction de monsieur Ndomè Albert Somda, représentant des personnes âgées. Pour monsieur Somda, cet atelier a rendu la CNDH beaucoup plus actuelle et claire dans la province du Ioba. «  Si on ne fait pas attention, on va croire que la CNDH protège les délinquants plutôt que les victimes. La rencontre a permis de comprendre que sa mission ce n’est pas d’empêcher de condamner mais c’est de protéger », a-t-il laissé entendre.

À la suite de Dano, la ville de Diébougou et de Gaoua accueillent respectivement la Commission nationale des droits humains, et l’objectif reste le même.

Somé Sansan 



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