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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de Loropéni : Des dozos mettent en déroute des terroristes dans le village de Trimbio


Des dozos de Trimbio, village situé à 07km de Dipéo et à environ 40km du chef -lieu de  la commune de Loropéni ont mis en déroute 08 présumés terroristes ce lundi 07 Janvier 2019. L’un des responsables dozo joint au téléphone par Bafujiinfos.com, affirme que c’est aux environs de 17h que les événements sont survenus. Ces individus étaient au nombre de 08 à bord de 04 motos sanilis. Ces  individus ont élus domicile au pied de la colline du  village depuis le samedi 05 janvier. « Dès les premières heures nous avons cru que c’était les éleveurs  à la recherche de pâturage, mais les mouvements de ces individus nous sont devenus bizarre ». C’est ainsi que 04 dozos et des habitants du village sont allés aux nouvelles. L’un des responsables dozos soutient ceci : «  A notre arrivée, leurs réponses à nos questions étaient suspectes. A notre grande surprise, un d’eux est monté sur la colline et a ouvert le feu sur nous. Fort heureusement un de nos éléments a répliqué et ce dernier a été touché. Les sept autres ont pris la fuite abandonnant leurs motos et deux kalachnikov. Le blessé dans sa fuite a emporté son arme ». Les armes de ces individus non identifiés étaient enfuies dans un sac.

Bafujiinfos.com



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8 thoughts on “Commune de Loropéni : Des dozos mettent en déroute des terroristes dans le village de Trimbio

  1. Sami Bérenger POODA

    La meilleure solution face à ce fléau reste la vigilance et la veille citoyenne. Bravo aux Dodo.

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  2. Verite

    Apparamment le peuple Burkinbe veut reprendre en main son destin. Vive le Burkina Faso et son vaillant peuple laborieux. Que peuple contribue a se defendre elle meme. C’est la solution a ce probleme tout comme il a regler lui le probleme de grand banditissme

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  3. Pierre Claver Ouédraogo

    DE MON OBSERVATOIRE

    DIEU ASSISTE LES UNITÉS D’AUTODÉFENSE QUI NE SONT PAS DES HORS-LA LOI !

    Edouard Moussa,

    il doit s’agir certainement de terroristes amateurs et sous-informés. Sinon, un vrai terroriste n’osera jamais s’aventurer en territoire dozo, encore moins chercher à attaquer des populations protégées par d’intrépides combattants bien organisés, disciplinés, solidaires, aguerris et courageux!

    Pourquoi ? Eh bien parce que du seul fait qu’ils ne pratiquent pas la torture sur leurs semblables, Dieu épargne toujours les dozos de certaines surprises désagréables !

    En effet, contrairement à certaines unités d’autodéfense écervelées qui font du défi permanent de l’autorité publique et de la négation des droits humains (torture, fixation sauvage d’amendes) leurs chevaux de bataille, les dozos donnent une correction des plus mémorables aux voleurs et aux receleurs dans des limites autorisées par les lois de la république.

    En rappel, ils existent depuis plusieurs décennies et donnent du fil à retordre aux bandits de tout acabit qui ont le malheur de s’aventurer dans leurs contrées. Mais ils ont clairement conscience qu’en cas d’agression du territoire souverain de notre pays, toutes les forces vives peuvent et doivent être requises pour mettre prioritairement hors d’état de nuire les assaillants venus d’ailleurs.

    De toute évidence, ce 7 janvier 2019, les terroristes mis en déroute dans le village de Trimbio (Commune de Loropéni) étaient probabllement allés en reconnaissance des lieux, non sans la peur au ventre. Parce qu’ils savent que de Dipéo à Loropéni en passant par Trimbio, tout bandit armé coure risque d’être vite identifié, arrêté et remis entre les mains des services de police ou de gendarmerie par les puissants dozos.

    Mais comment donc ? Ici, les populations donnent à temps et à qui de droit de précieux renseignements et informations permettant de circonscrire rapidement des attaques de toute nature. Chose quasiment impensable dans certains hameaux burkinabè où les actes d’indiscipline caractérisée et d’injustice flagrante éloignent plutôt les populations de sinistres individus préposés à la lutte anti-terroriste.

    Il va falloir d’ailleurs que des consignes fermes soient données par nos pouvoirs publics à ceux de nos compatriotes qui, au lieur d’aider nos FDS à lutter contre les ennemis de notre pays, continuent de recevoir en clando et d’héberger des individus suspects, moyennant quelques billets de banque craquants…

    Une autre paire de manches ? Probable, mais ayant tout de même partie liée avec les déboires que nos populations subissent généralement, lorsque les fameux étrangers bénéficiant du gîte te du couvert se trouvent être de dangereux bandits à mains armées, prêts à semer la mort au nom d’idéologies creuses et de causes sans lendemain.

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