Du jeudi 26 au samedi 28 octobre 2023, la délégation consulaire régionale du Sud-Ouest organise la première édition du salon de l’igname et des autres tubercules (SALIT), entre les acteurs de la chaîne alimentaire sur la sécurité sanitaire des aliments de consommation, en partenariat avec la direction régionale en charge de l’agriculture, la direction régionale en charge du commerce et de l’industrie et la chambre de commerce régionale d’agriculture. C’est la place de la nation qui a abrité la cérémonie sous le thème : « Quelle stratégie pour un meilleur accompagnement de la filière tubercule dans un contexte de sécurité alimentaire ? » et placée sous la présidence du Gouverneur de la région du Sud-Ouest M. Boureima SAVADOGO, le parrainage de Sa Majesté Bifaté II, Albert Oussé, chef de canton de Gaoua.
La première édition du salon de l’igname qui se tient du jeudi 26 au samedi 28 octobre 2023, se veut un tremplin pour la filière et assurer la promotion de l’ensemble des activités qui gravitent autour des tubercules. Initiée par la délégation consulaire régional du Sud-Ouest, l’objectif de cette édition est de mettre en lumière l’importance de la sécurité sanitaire des aliments, montrer les conséquences des pesticides sur l’homme et l’environnement, l’impact des produits chimiques sur la qualité des aliments et sur la santé humaine et animale. Il est également question du rôle des collectivités, des services techniques et des consommateurs eux-mêmes dans l’assurance de la sécurité sanitaire des aliments, le contrôle et la commercialisation de ces produits de consommation.
Le représentant du Gouverneur de la région du Sud-Ouest, Boureima Savadogo, patron de cette cérémonie, M. Robert Zoungrana a salué avec amplitude l’initiative de ce salon par la délégation consulaire régionale du Sud-Ouest. « La tenue de ce salon traduit donc la reconnaissance solennelle du rôle prépondérante des acteurs du grand ensemble tubercules que vous êtes, dans le développement de nos familles, nos localités respectives et de notre pays. Ce salon dans un tel contexte montre la résilience de la population du Sud-Ouest surtout celle de son secteur privé. Cette situation offre à la région, la position d’un des plus grands fournisseurs de tubercules au Burkina Faso et la classe au premier rang devant les autres régions du Grand-Ouest où a filière apporte énormément » a affirmé Robert Zoungrana.
Le parrain de cette édition, Sa majesté Bifaté II, Albert Oussé, chef de canton de Gaoua apprécie positivement cette initiative première du genre dans la ville de Gaoua, région du Sud-Ouest. « Le salon de l’igname ou autres tubercules dans la région du Sud-Ouest, est une initiative qui contribuera à la lutte contre le chômage, à l’écoulement rapide et facile des tubercules, contribuer au développement de la région. Je salue tous ceux venus de prêt ou de loin pour prendre part à ce salon de l’igname. Je remercie la délégation pour la réussite de cette organisation et souhaite bon marché à tous les exposants » s’est réjoui Sa majesté Bifaté II, Albert Oussé.
Les activités prévues
La première édition du salon de l’igname qui se réalise dans le mois d’octobre a pu enregistrer plus de 1.348 entreprises inscrits sur le registre de la direction consulaire régionale du Sud-Ouest. A cette occasion, plusieurs activités sont prévues dans le cadre de cette édition : « Nous avons une exposition-vente des tubercules à travers des stands d’exposition dressés dans un espace sécurisé ; plus de 60 exposants venus des quatre coins de la région ; un master class dont le but est de renforcer les capacités des acteurs et susciter de nouvelles vocations dans la filière ; des rencontres b2b entre acheteurs et vendeurs ; plus de 2.500 visiteurs venus de partout du Burkina Faso et d’ailleurs ; plus de 50 millions de chiffre d’affaires » a relaté le président de la délégation consulaire régionale du Sud-Ouest, Salif OUEDRAOGO.
En outre, l’igname ou autres tubercules sont une spéculation-phare qui ont toujours contribué à l’amélioration des conditions de vie des ménages et à la lutte contre la pauvreté. L’autosuffisance alimentaire peut être atteint si un intérêt particulier est accordé à toutes les filières. Avec le projet- pilote pour l’aménagement de la culture rizicole et celui réservé pour les autres spéculations tels la patate, le manioc, le pays pourra éradiquer la famine. Rendez-vous l’année prochaine pour la deuxième édition.
*Da Mwin-ba-oro Mathieu*