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Les Echos du Sud-Ouest

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SNC Bobo-2024 : la troupe Sankoumou Powbè du Ioba présente la culture Dagara dans toute sa splendeur.


La Troupe Sankoumou Powbè de Babora, de la province du Ioba/Dano, en compétition dans la catégorie « Chanson populaire”, invite la jeunesse à ne point laisser tomber notre patrimoine culturel. C’était ce lundi 29 avril 2024 à la maison de la culture, en présence du directeur provincial de la culture du Ioba Casimir SOMDA et du gouverneur de la région du Sud-Ouest M. Boureima Savadogo. Voici pour vous le sens de leur prestation.

Rappelez-vous toujours des pratiques ancestrales.  De nos jours, nous devons aider nos prochains, aimons-nous les uns les autres, accepter le vivre ensemble, la cohésion sociale. Il est temps pour l’Afrique entière et le Burkina Faso en particulier de se réveiller pour promouvoir, valoriser nos cultures et traditions avec le peu de praticiens et de savants que nous pouvons retrouver un peu partout qui peuvent toujours en enseigner.

Nous voulons avoir les mythes, les pouvoirs surnaturels qui sans doute étaient des solutions à certaines situations que nous vivons à peine aujourd’hui. Ensemble, levons-nous pour la promotion et la valorisation de notre culture.
Le développement de notre pays a sauvé tout le monde. Nous rendons grâce Dieu. Dans le passé, le taux de mortalité de la femme n’était pas élevé. La femme était fidèle, elle ne sort pas, elle allait puiser de l’eau et chercher du bois, faire la cuisine pour son époux et ses enfants. Avec cette génération, il faut lui demander avant qu’elle n’exécute les tâches ménagères.

Nos grands-parents dans le passé remettaient un arc, un carcois, des flèches, une daba, un grenier au garçon, un toit et des ustensiles de cuisines à la fille pour s’occuper de sa famille. La culture dagara avait pris la première place, mais de nos jours a connu un regret. Notre culture est en voie de disparition. De part le passé, en entrant dans chaque concession, l’on aperçoit un homme avec une daba à la main assisté de la femme en plein travaux champêtres.
Fils et filles du Burkina Faso, en votre nom, nous disons un grand merci au capitaine Ibrahim Traoré, qui ne mène aucun effort pour le retour de la paix au Faso. A cause de cette question d’insécurité, le président de la transition passe des nuits blanches pour notre sécurité, pour le développement de notre pays. Nous invitons les uns et les autres à revenir à nos pratiques ancestrales, soutenir le capitaine Ibrahim Traoré que Dieu a envoyé pour sauver notre pays. Que le tout puissant vous donne la force, le courage, les moyens, la sagesse pour diriger le pays des hommes intègres.

Da Mwin-ba-oro Mathieu




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