Ce 1er Mai 2024 , le domaine scolaire de l’école Diébougou « A » a servi de cadre au monde des travailleurs de la Bougouriba pour la célébration de la fête du travail. Une minute de silence en la mémoire des travailleurs tombés les armes à la main et des échanges sur les préoccupations des travailleurs par secteur d’activités ont ponctué la commémoration de la fête du travail à Diébougou.

La journée internationale du travail a été célébrée dans la Bougouriba comme les années précédentes. L’initiative de l’organisation a été prise par la coordination provinciale syndicale comme d’habitude. Après analyse du contexte sociopolitique et sécuritaire du pays, elle a décidé de s’en tenir à des échanges entre travailleurs de la province autour de leurs préoccupations de l’heure .

Le trésorier général de l’Union d’Action Syndical (UAS) de la Bougouriba et modérateur des différents échanges, Guillehir SOMÉ , nous résume la célébration de cette journée en ces termes : » A l’instar des années précédentes, la mobilisation est moyenne. En revanche, les échanges étaient de qualité et les participants y étaient intéressés en restant dans leur grande majorité jusqu’à treize heures (13h) moins pour y participer. Les principales préoccupations soulevées sont liées à l’insuffisance et à la mauvaise qualité des locaux et du matériel de travail, à l’insuffisance du personnel, de la formation continue, des problèmes de gouvernance des ressources humaines et de gestion des carrières. A mon avis la mobilisation est acceptable au regard du contexte et du grand intérêt porté par les travailleurs sortis aux échanges. »

À cette fête du travail , les participants étaient essentiellement des agents du préscolaire, du primaire, du post primaire , de la santé, de la SOFITEX….

Issouf SANFO