Longtemps considérée comme un métier d’homme, la soudure connait peu à peu l’adhésion de la gent féminine. Si la plupart des femmes s’intéressent à la coiffure, la couture, madame Momo/Palé marie brise les liens du conformisme et s’adonne à la soudure au secteur 3 de Gaoua. Ce jeudi 22 février, nous sommes allés à sa rencontre pour savoir plus sur sa motivation et ses projets. Lisez plutôt !
Mère de trois (03) enfants, dont deux (02) garçons et une (01) fille, Marie Palé refuse de s’aligner dans le rang des partisanes du moindre effort. Elle s’active dans l’apprentissage de la soudure avec la permission de son conjoint. Depuis son jeune âge Mme Momo aime les couloirs où travaillent les hommes. « Dans ma vie je n’ai pas voulu faire les travaux de femme. Quand je passe et je vois les hommes travailler, je suis contente. Surtout la soudure, c’est un métier qui me plait beaucoup », clame dame Palé.
Marie Palé appréciée diversement par la société
Marie Palé vit à fond sa passion. Elle reçoit les encouragements mais parfois aussi des médisances « Mon mari et mes enfants me soutiennent. Au contraire, les amies disent que je n’ai rien à faire, ce n’est pas un métier pour les femmes. D’autres même disent que c’est parce que je commande mon mari, un homme ne peut pas laisser sa femme faire ce métier. Mais ça ne me dit rien. Je fais ce que j’aime. C’est un métier qui me plait » a laissé entendre Marie.
Marie ne croise pas les bras une fois à l’atelier. Sous un soleil brulent, tous comme les garçons, elle grouille, bouge dans le but de connaitre au plus vite possible la soudure. « Comme vous avez constaté, j’arrive à mêler, à couper, à tailler. Souvent je prends la baguette pour faire d’autres choses. Je peux dire que je m’en sors mieux ».
Palé Marie rêve grand
Visionnaire, Marie ambitionne de créer sa propre entreprise ou elle va diriger, former et même sortir beaucoup de jeunes du chômage. « Dans le futur, je rêve d’ouvrir mon atelier et surtout former les jeunes filles. Chercher des formateurs qui vont former des jeunes filles surtout mais aussi les garçons qui veulent apprendre. Au Burkina Faso, j’ai remarqué que nous les femmes, on aime la routine. Salon de coiffure, salon de couture etc. Nous aussi on peut faire la soudure, la mécanique et bien d’autres choses. A l’endroit des jeunes, le travail ne manque pas, si tu sors tu auras quoi faire. »
L’ambiance est bonne entre marie et ses collègues
La collaboration entre marie et les travailleurs de l’atelier est au beau fixe. « Avec les apprentis on est ensemble, ce sont mes petits frères. J’ai un patron sympa qui me comprend. Il sait que je suis une mère de famille. » affirme l’épouse Momo.
Monsieur Farma Patrice est le responsable de l’atelier « Age de fer ». Selon le patron de l’atelier, Marie fait des progrès. « Elle aura bientôt un an dans la soudure. Elle peut s’en sortir, elle évolue très bien. Mon conseil est qu’elle continue comme elle a commencé. Le travail n’a pas de secret, femme ou homme peut exercer ce métier. Elle peut même motiver d’autres filles à s’intéresser à la soudure » à soutenu son patron.
Somé Bèbè Nicolas (stagiaire)
Bonjour où bonsoir
J’ai suivi une formation sur : comment enseigner les enfants vivants à un un handicap.
J’ai même une attestation
Je souhaite travailler avec Plan allant dans ce sens. Je suis enseignant