Le comité de gestion des épidémies du sud-ouest a tenu le vendredi 29 janvier au gouvernorat sa première session de l’année 2021.Une rencontre qui a permis aux acteurs impliqués dans la lutte contre la pandémie de la covid 19, de faire le bilan des actions du comité et de dégager des perspectives pour maintenir la dynamique actuelle (13 cas sous surveillance) et tendre vers zéro cas de contamination dans la région du sud-ouest.
La lutte contre la pandémie de la covid 19 dans la région est pilotée par le comité régional de gestion des épidémies soutenue par plusieurs partenaires techniques et financiers.
Cette première session a permis de faire un aperçu de la situation épidémiologique de la région avec un accent particulier qui a été mis sur la pandémie de la covid 19.
Du bilan On peut retenir entre autres des actions de sensibilisation, la surveillance des postes frontaliers de Galgouli et de Hamelé par les agents de santé ; des émissions radiophoniques. Ces actions de terrains ont nécessité la mobilisation de ressources financières. Sur les treize millions disponibles pour le comité environ 2million cinq cent mille franc environ ont été utilisé pour mener diverses actions.
Pour plus d’efficacité les membres du comité ont fait quelques propositions et dégager des perspectives pour mieux se réorganiser afin de parer à toute éventualité. Il s’agit de l’implication des transporteurs pour une bonne surveillance des frontières afin d’appréhender les passages clandestins, le maintien des mesures barrières face à la résurgence de la maladie.
Pour le gouverneur de la région du sud-ouest, président du cadre Emmanuel Zongo « ensemble nous avons fait le point de ce qui a été fait en 2020, et des propositions ont été faites pour remobiliser l’ensemble des acteurs de toutes les couches sociales parce que nous constatons une 2e vague de contamination. La région du sud-ouest compte actuellement 13 cas sous surveillance. Nous ne devrions pas dormir sous nos lauriers, c’est une invite à maintenir la dynamique qui est assez bonne, sinon faire descendre ce chiffre à 0 ».
Boubacar TARNAGDA
