Du 27 au 29 décembre 2023 s’est tenu à l’institut régional de formation des personnels de l’éducation de Bobo-dioulasso des ateliers de formation au profit des journalistes et communicateurs au niveau déconcentré sur l’utilisation des intrants nutritionnels et le décret relatif à la commercialisation des substituts du lait maternel (SLM). 

Le ministère de la santé est soucieux de la santé des enfants du Burkina Faso. Ils sont 43 journalistes et communicateurs du grand Ouest du BF à participer à la formation sur le décret portant sur les substituts du lait maternel. Selon Me OUEDRAOGO Hélène, nutritionniste, chef de service à la direction prévisionnelle de la malnutrition, l’objectif de ces trois jours de formation était de: << Faire connaître au public, l’existence d’un décret qui réglemente la commercialisation des substituts du lait maternel et aussi faire un plaidoyer sur l’utilisation détournée des intrants nutritionnels. >>

Il s’agit également selon les termes de la formatrice, de renforcer les capacités des journalistes et communicateurs afin qu’ils soient les porte-paroles du ministère de la santé auprès de la population. Toujours pour madame OUEDRAOGO, l’utilisation des substituts du lait maternel peut entraîner des problème de santé tels que la diarrhée, la pneumonie et même la malnutrition.

A cet atelier les éloges de l’allaitement maternel n’ont pas été omis par les formateurs. Pour eux les SLM sont persona non grata pour les bébés de 0 à 06 mois. Aucun SLM n’est en mesure de remplacer l’allaitement maternel. À les écouter l’allaitement demeure le lait idéal pour les enfants.

À la fin de la formation, le comité de formation a exprimé toute sa satisfaction au regard des échanges qu’il juge fructueuses.

Somé Sansan.