Plusieurs personnes ont des rêves mais très peu arrivent à les réaliser. Cependant, l’éveil de conscience est bien une réalité chez certains jeunes à Gaoua. C’est l’image de N’da Palé, bachelier en mécanique et menuisier par passion. Il est joignable à l’atelier de menuiserie Arnaud Somé, près du maquis le verger, en face du marché dagara.
N’Da Palé est un jeune mécanicien de formation et menuisier par amour habitant la cité du Bafuji. Très passionné de la menuiserie dès son enfance, celui-ci va commencer par apprendre le métier avec des particuliers pendants ses vacances. Avec son Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) en poche, il va rejoindre le lycée Doma Somé pour concrétiser son rêve d’être charpentier.
Malheureusement le lycée ne disposait pas de cette filière. Il sera obligé d’opter pour la mécanique. Après l’obtention de son Brevet d’étude professionnel (BEP), il continue à Ouaga où il décrocha son BAC professionnel en 2022. De retour à Gaoua, pas de temps mort. N’DA refuse de diner avec l’oisiveté. Sa présence est toujours confirmée chez Arnaud Somé, patron d’un atelier de menuiserie en face du verger. N’Da Palé a des échos favorables auprès de son patron. « N’DA est un jeune qui suit bien le travail. Il est arrivé ici il y a trois ans. Parmi mes apprentis, il est le meilleur. » a soutenu Arnaud Somé.
Comme projet avec son Bac professionnel, N’DA confie être en préparation pour une formation en conduite et mécanicien des engins poids lourds. ‘’Quand tu as le minimum et tu sollicites de l’aide c’est compréhensible. Je fais la menuiserie pour d’abord couvrir mes petits besoins mais aussi réserver un peu d’argent avant de demander de l’aide chez mes frères pour suivre une formation dans le domaine des engins poids lourds a signifié le jeune Palé. A écouter le jeune ambitieux, le coût de la formation en conduite des engins poids lourds est compris entre 200 000 francs et 950 000 francs.
Tout ce que l’on apprend dans la vie nous sert à quelque chose selon les sages. Le jeune Palé a aussi un projet dans la menuiserie. « Si je gagne du travail dans la mécanique, je compte ouvrir un atelier de menuiserie » a-t ’il souhaité.
Vouloir c’est pouvoir, quand on a un objectif, on se donne les moyens pour l’atteindre. Il n’y a pas de sot métier nous convainc Maurice Mourier. Nous autres jeunes devraient faire fi du regard des autres pour entreprendre tous ce qui pourrait nous amener à atteindre notre but.
Somé Sansan, le petit soleil
Somé Bèbè Nicolas(stagiaire)