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Les Echos du Sud-Ouest

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Construction du poste de péage moderne de Kotédougou sur la RN1 : L’infrastructure sera remise à bonne date


Du 18 au 20 décembre 2023, le Ministère des Infrastructures et du Désenclavement (MID) en collaboration avec le Fonds Spécial Routier du Burkina (FSR-B) et l’Agence des Travaux d’Infrastructures du Burkina (AGETIB) a initié un atelier d’information et de sensibilisation sur les missions et actions du ministère des infrastructures et du désenclavement, dans la ville de Sya, région des Hauts-Bassins. Cet atelier a regroupé au total 50 journalistes venus des 13 régions, pour constater de visu l’avancement des travaux de péages modernes. Il s’agit de celui de Kotédougou, sur la RN°1. Le taux d’exécution global des gros œuvres est de 95-97%.

Selon les explications du directeur technique, Nabatiécé Somé, quatre voies seront réservées aux poids légers et quatre autres pour les poids lourds. « Le site sera totalement autonome. Une voie, celle du milieu, sera retenue pour les convois officiels ou exceptionnels. Le poste de péage moderne de Kotédougou sera muni de barrières automatiques qui font que le péagiste n’aura pas une grande maîtrise sur les finances. Cela vise,  à optimiser les recettes a relevé M. Somé. L’alimentation électrique est autonome. Il y a trois sources d’alimentation qui sont la SONABEL, un champ solaire et un groupe électrogène. A cela, s’ajoute une adduction d’eau potable. Tout porte à croire que le site sera totalement autonome » explique Nabatiécé Somé.

Au terme de la visite, le directeur de cabinet du ministère en charge des infrastructures, Al Hassane Sinaré, a félicité l’ensemble des acteurs qui travaillent sur le projet. Il a indiqué que ces postes de péages modernes vont non seulement permettre d’accroître les recettes, mais aussi permettre aux agents qui y seront affectés de travailler dans un cadre plus sécurisé. « Le Burkina a certes été parmi les premiers pays à instaurer les péages, mais aujourd’hui nous nous n’avons pas suivi la dynamique de modernisation. Ce que nous avons vu ce matin nous donne un motif de satisfaction au regard de la qualité du travail qui a été fait. C’est un poste complètement automatisé qui limite l’intervention humaine, améliorera le cade de vie et de travail des péagistes mais aussi réduire le temps d’attente des usagers qui ne doit pas dépasser 3 minutes au péage », s’est réjoui Al Hassane Sinaré.

Le ministère des infrastructures et les journalistes ont visité toutes les infrastructures connexes au poste de péage de Kotédougou sur la RN1. Selon le directeur général de l’AGETIB, Mathieu Lompo, l’on constate un léger retard dans l’exécution des travaux. « Les travaux du volet énergie du poste sont terminés. Les gros œuvres sont à 95% à 97% et le volet équipements à 90 %. 300 plaques seront installées, et deux autres sources d’énergies ont été réalisées en compensation avec la SONABEL et un groupe électrogène. Je pense que ce petit retard n’est pas fondamentalement inquiétant. Néanmoins, nous avons demandé aux différentes parties de travailler à rattraper ce retard. Dès le 1er trimestre de 2024, le FSR6B pourra prendre possession de l’infrastructure et commencer la phase préparatoire par de tests pour la mise en service », a-t-il rassuré M. Lompo que le délai sera respecté en fin décembre 2023.

Pour le directeur général du fonds spécial routier du Burkina (FSR-B), Théodore Ouédraogo, le plus important pour eux est que ces péages modernes puissent engranger beaucoup de recettes pour nos régions, notre pays. « La stratégie de développement étant basée sur la mobilisation des ressources internes, ces postes modernes vont être la clé de la mobilisation des ressources internes pour le FSR-B. Des recettes qui devront servir dans l’entretien routier et la réalisation de nouvelles voies. Ainsi, le FSR-B qui mobilise actuellement autour de 8 milliards de francs CFA de recettes par ans dans l’ensemble de ses postes de péages, avec cette modernisation, compte atteindre 30 milliards de francs CFA par an. Chaque poste pourra multiplier ses recettes par trois », relate Théodore Ouédraogo.

En rappel, ce sont au total sept (07) postes de péages prioritaires qui ont été identifiés sur la base de données statistiques générées par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B). Parmi ces sept péages, les travaux de construction de trois ont été enclenchés constituant la première phase. Le démarrage effectif des travaux sur les trois sites est intervenu le 5 février 2021. Le ministère des infrastructures et du désenclavement (MID) a espoir que l’infrastructure sera remise à bonne date.

*Da Mwin-ba-oro Mathieu*



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