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Les Echos du Sud-Ouest

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Jeune Miroir du sud-ouest : « La coiffure me permet de gagner dignement ma vie » dixit Rosalie Somé


Rosalie Somé est la patronne du salon de coiffure Nouvel Eclat à Dano. 13 ans après l’ouverture de son entreprise, dame Rosalie exerce avec passion son métier de rêve. A l’occasion du mois de la jeunesse, Bafujiinfos à travers son concept « Jeune Miroir du sud-ouest » est allé à la rencontre de cette brave jeune fille pour en savoir davantage sur son activité.

« Oui cette activité me permet de gagner dignement ma vie ». C’est la réponse que donne notre jeune dynamique lorsqu’on lui demande si son activité est rentable. Cette réponse cache bien les dures réalités vécues par la native du secteur 6 de Dano. Rentrée de la côte d’ivoire ou elle était installée avec ses parents Rosalie se lance dans la coiffure. Son propre salon, elle ouvre en 2011 mais rappelle t’elle « mais avant ça j’ai fait l’apprentissage dans 2 salons et je suivais mes cours du soir, ça n’a pas été facile entre les deux chemins ». Mademoiselle Somé soutient qu’à cœur vaillant il n’y a rien d’impossible « quand on veut une chose il n’y a pas de barrière, j’apprenais vite et au bout d’un an, j’ai décidé de volé de mes propres ailes ». Si les choses semblent bouger, Rosalie souligne que c’est la passion et les bénédictions de sa génitrice «  La coiffure est une activité que j’ai aimé.Je me suis lancée dans ce domaine car c’est ma passion, depuis toute petite ma maman était celle que j’aimais coiffé, sa bénédiction m’a ouvert des portes. au lycée aussi je coiffais mes amies à la pause ».

Il y a de cela 13 ans que la patronne du salon de coiffure Nouvel Eclat est dans cette activité. A l’époque Rosalie se souvient qu’il y avait seulement 5 salons de coiffure à Dano. Aujourd’hui, elles sont plus de 30 coiffeuses à exercer dans cette ville du Burkina et les choses ne sont plus comme avant « Le domaine est saturé. Au début on était 5 coiffeuses dans la localité, aujourd’hui on peut compter plus d’une trentaine, ce qui fait que la clientèle diminue, le marché n’est plus ça mais on fait avec ». Pour faire face à cette donne Rosalie diversifie ses activités « je me suis lancé dans la vente d’autres articles tel que des pagnes, des produits de beauté et tout ce qui a trait à la beauté surtout chez la femme ».

Se former, la clé de l’autonomisation de la jeunesse

Les jeunes doivent se former et surtout apprendre un métier. C’est la conviction de Rosalie Somé. « Je demande à la jeunesse d’apprendre toujours à faire quelque chose avec les dix doigts pour éviter certaines frustrations à l’avenir ». Elle-même est la preuve vivante de cette théorie. Après s’être formée sur le tas, Rosalie va se former et obtenir son certificat de qualification professionnel(CQP), diplôme obtenu deux ans après l’ouverture de son salon. Elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle veut atteindre le sommet dans son métier. C’est pourquoi demoiselle Rosalie veut se lancer à la conquête du brevet de qualification professionnelle(BQP).

Outre cela, la pionnière de la coiffure dans la commune de Dano prodigue des conseils à celles et ceux qui apprennent un métier dans un atelier quelconque « Les jeunes doivent être patients dans l’apprentissage ». Rosalie va plus loin « Ils ne doivent surtout pas regarder le côté argent que le propriétaire encaisse pour dire que je travaille gratuitement, non dis-toi que tu apprends et surpasse les limites dans ta tête et donne-toi à fond, c’est pour un bout de temps. Personne ne peut t’enlever cette connaissance, on est tous passé par là, et surtout mettre toujours Dieu dans tous ce que vous faites et il agira au bon moment ».

Rosalie Somé n’est pas ingrate. Elle dit avoir bénéficié du soutien financier et matériel du fonds d’appui à l’initiative des jeunes, un fonds du ministère de la jeunesse. Ce n’est pas Rosalie est également reconnaissante envers ces personnes qui l’ont soutenu depuis 2011, année d’ouverture de son salon « Je remercie toutes ces personnes qui m’ont soutenu à travers les conseils, l’écoute, l’accompagnement, que Dieu dans son infini bonté veille sur vous et vos familles et que vous soyez récompensés au-delà de vos attentes, je vous en serais toujours reconnaissante »

Vous avez besoin des services de Rosalie Somé ou voulez la soutenir dans son activité contactez la au +226 76 85 50 11

Anselme Klèkè Traoré & Dalou Mathieu Da



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