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Les Echos du Sud-Ouest

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FASO FOOT : les arbitres  boycottent les championnats et coupes nationales 


La ligue de football professionnelle a statué ce mercredi 28  avril 2021 sur l’incident qui a interrompu le match Olympique Système du Mouhoun (OSM) contre l’AJEB comptant pour la 20e journée du championnat national de deuxième division saison 2020-2021.Du coté des arbitres, cette décision passe difficilement parce qu’elle ne respecterait pas les textes en la matière. Et pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis de cette décision, les arbitres du Faso foot sous la bannière de l’AMAF (Amicale des Arbitres du Faso foot) décident du boycott du championnat à compter de ce jeudi 29 avril 2021.

Selon le rapport de l’arbitre, la rencontre OSM-AJEB s’est interrompu à la 40e minute de jeu avec le score de zéro but partout. Suite à une faute le dossard numéro 20 de l’OSM Koné Issouf s’est rendu coupable d’un comportement antisportif en bousculant un adversaire. Ce qui fut sanctionné par un second carton jaune qui a eu pour conséquence son expulsion. Après son expulsion le joueur fautif asséna l’arbitre d’un coup de tête au visage.

Pris de douleurs et de vertiges l’arbitre décida d’arrêter définitivement le match et sera conduit à l’infirmerie de la garnison de Dédougou.

Face à cet incident la ligue de football professionnelle en sa séance ordinaire du mardi 27 avril 2021 décide de faire rejouer le match OSM-AJEB à la minute de l’arrêt du match jusqu’à la fin du temps règlementaire en respectant l’article 24 du championnat national D2.Le match est reprogrammé le 5 mai 2021 sur le même terrain à 16h.Et cela en lien avec l’article 34 du règlement du championnat national de D2 saison 2020-2021 qui stipule que : « si un match est interrompu après le coup d’envoi pour une raison de force majeure et notamment pour  raison de terrain impraticable et/ou mauvaises conditions atmosphériques jugées comme telles par l’arbitre, les principes suivants s’appliqueront :le match devra reprendre le lendemain matin à la minute à laquelle il a été interrompu et avec le même score si les conditions le permettent, le match reprendra avec les mêmes joueurs sur  le terrain et les mêmes remplaçants que ceux disponibles  lorsque le match a été interrompu  ,aucun remplaçant supplémentaire ne sera ajouté à la liste des joueurs convoqués, les équipes ne pourront procéder qu’au nombre de remplacements auxquels elles avaient droit lorsque le match a été interrompu, les joueurs expulsés au cours du match interrompu ne pourront pas être remplacés, toute  sanction imposé avant que le match n’ait été interrompu reste en vigueur pour la suite du match ».

Du coté des arbitres la pilule est difficile à avaler. Ces derniers estiment que la sanction a été prise sans respecter les textes qui régissent ce championnat d’une part et d’autre part, le texte approprié pour statuer sur les cas de violence à l’encontre d’un officiel de match a été mis de coté notamment l’article 1.6.1 du code d’éthique et disciplinaire de la FBF ,portant coup et blessure volontaire sur un officiel de match.

Selon cet article le joueur fautif est sanctionné comme suit : exclusion du terrain et de deux ans de suspension ferme   incompréhensible et susceptible d’être aggravé selon l’appréciation des faits d’une peine pouvant être assorti de sursis, la gravité des circonstances de l’acte repréhensible est soumise à l’appréciation de la commission Discipline. Elle entraine dans tous les cas à l’égard du club, du (des) joueur(s) fautif la perte du match, ainsi qu’un retrait de 1 à 4 points.

Boubacar TARNAGDA



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