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Les Echos du Sud-Ouest

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Entrepreneuriat des jeunes: Martin DA cet étudiant en économie qui se fait des économies dans la vente de la friperie


Etudiant en licence 3 option économie à l’Université Thomas Sankara, DA Sié Martin fait désormais partie des jeunes qui ne se contentent plus de leur diplôme. Il s’est fait une place dans le monde des affaires dans la ville de Gaoua. Grâce à sa bourse de la troisième année, il s’est lancé dans la vente de la friperie depuis 2022. Aujourd’hui, Martin est propriétaire d’un magasin de friperies au quartier Youmpi de la cité de Bafuji. Bafujiinfos vous amène à sa découverte. Plus de détails dans cet article !

Des pantalons jeans disposés soigneusement sur des étagères, des teeshirts, des blouses, des sacs à mains pour femmes, des sacs d’école, des valises, des sockets… c’est la mosaïque d’articles que propose Martin à ses clients à côté de la place de la nation de Gaoua.  Pourtant Martin n’a pas démarré les doigts dans le nez (haut la main). Bien qu’étudiant boursier, il faisait des activités extras telle que la veille de nuit qui va lui permettre d’épargner. Après avoir empoché sa bourse de la troisième année qui s’élève à 500 000f, le jeune étudiant revient dans sa ville natale pour entamer une nouvelle carrière, celle de l’entreprenariat. Il se fait aider par trois de ses amis avec la somme 250 000f pour compléter ses revenus.

La vente des friperies nourrit son homme

« Toute activité est rentable » clame Martin à la question de savoir s’il gagnait son pain dans la vente de friperies. Pour l’étudiant il y a que le début qui est difficile, mais quand on s’attache à ce qu’on fait ça finit toujours par payer. « Quand le marcher est bon je peux réaliser un bénéfice de 50 à 100% et même au-delà en fonction de la qualité des balles. J’arrive à subvenir à mes besoins et à prendre en charge la scolarité de mon petit frère. » indique Martin DA.

Un stand bail pour les études

« Je n’ai pas abandonner mes études, en réalité suis en licence 3, il reste à valider ma licence. Mon ambition ce n’est pas de terminer en L2, Je veux encore continuer. Je cherche les moyens, si tu veux faire de grandes études il faut les moyens », affirme le jeune entrepreneur.

Martin rêve grand

Comme tout homme visionnaire, le jeune étudiant entrepreneur a des grands projets dont il aimerait taire pour le moment. « Je peux dire mon ambition est de devenir un grand entrepreneur. Toute chose commence petit. Je suis actuellement dans la vente de la friperie mais je veux un jour aller au-delà. Y a beaucoup de projets que je ne peux pas citer, mais j’envisage devenir un grand homme d’affaire », dit Martin Sié Da.

Somé Nicolas & Somé Sansan




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