Les élèves de la cité de bafuji ont encore battu le pavé ce mercredi 5 mai 2021 pour disent-ils protester contre les réformes envisagées par les autorités en charge de l’éducation. Ils sont allés exprimer leur mécontentement à la direction régionale de l’éducation nationale du sud-ouest.
Les élèves rassemblés à la Direction régionale de l’enseignement secondaire du Sud-Ouest
La ville de Gaoua à l’instar des autres villes du Burkina connait des mouvements d’élèves pour dire non aux réformes en vue dans le système éducatif. Ce mercredi la plupart des élèves se sont mobilisés pour aller rencontrer les autorités régionales en charge de l’éducation.
A la direction régionale de l’enseignement secondaire où ils se sont dirigés, les élèves par la voix des délégués généraux des différents établissements publics et privées de Gaoua disent être porteur de message : « Deux préoccupations expliquent nos manifestations : Le rattachement du baccalauréat au MENAPLN et le sujet unique imposé aux examens ». Pour les portes paroles des élèves, ces réformes ne sont pas de nature à favoriser un bon rendement scolaire. Pire elles vont estiment-ils réduire la chance d’admissibilité dans les universités. Ils ont à cet effet exigé la levée pure et simple de ces réformes.
Francis POODA chef de service de l’encadrement et de la formation pédagogique du sud-ouest
A la direction régionale de l’éducation, le premier responsable étant en déplacement, c’est Monsieur Francis POODA chef de service de l’encadrement et de la formation pédagogique du sud-ouest qui a reçu les marcheurs. Il a promis transmettre leurs doléances à qui de droit. Il a par ailleurs invité les élèves à une reprise des cours pour une année scolaire réussie. « C’est déplorable, il faut qu’ils reprennent les cours pour qu’on puisse sauver l’année », a-t-il laissé entendre Avant d’interpeler la responsabilité des parents d’élèves et l’ensemble des acteurs à œuvrer pour clôturer l’année en beauté.
Clôturer l’année en beauté c’est aussi le vœu des élèves. Cependant ils comptent durcir le ton les jours à venir si leur préoccupations ne sont pas prises en considération.
Bonbagnè PALENFO
