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Les Echos du Sud-Ouest

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Protection des données personnelles : Les agents publics prennent connaissance des bonnes pratiques.


La Commission de l’Informatique et des Libertés CIL veut contribuer à renforcer la sécurisation des données personnelles et de leur traitement dans les administrations publiques. Et la formule choisit à cet effet, c’est un séminaire à l’endroit des cadres et agents de l’administration. La cérémonie d’ouverture est intervenue ce Jeudi à l’amphithéâtre de l’ENEP de Gaoua sous la présidence du gouverneur de la région du Sud-ouest.

Présidium de la cérémonie d’ouverture du séminaire de sensibilisation sur les données personnelles

Les cadres et agents de l’administration publique à l’école des bonnes pratiques sur l’utilisation des données à caractère personnel.

C’est une initiative de la commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) et vise à minimiser les dérives constatées dans la collecte et la manipulation des informations. A en croire le Commissaire Bienvenue Ambroise BAKYONO vice-président de la CIL.  « L’administration publique est un grand collecteur des informations sur les citoyens. Un maillon essentiel qui doit être traité avec beaucoup d’attention car elle gère une mine d’information et cette mine d’information ne doit pas tomber sous la main de personnes indélicates. » A-t-il justifié le bien fondé du séminaire de Gaoua. Avant de poursuivre avec illustration à l’appui « si vous prenez l’exemple de la déclaration des biens des personnalités, il y a eu des moments où on publiait jusqu’aux numéros de compte, de téléphones des autorités (citoyens) etc, alors que çà ne devrait pas se faire. L’autorité publique peut collecter des informations mais lorsqu’elle doit les publier elle doit les traiter de telle sorte que la vie privée du citoyen ne soit pas exposée. »

Bienvenue Ambroise BAKYONO Vice président de la commission de l’Informatique et des Libertés

Les données lorsqu’elles sont utilisées à des fins pas catholiques  elles peuvent exposées l’auteur du traitement et/ou de la publication de l’information à des sanctions a laissé entendre le vice-président de la CIL M. BAKYONO. « Toute collecte de donnée doit avoir quitus de la CIL. Si après le responsable du traitement de la base de données gère mal il peut être suspendu. En cas de gravité de la faute il peut être sanctionné sur le plan pénal et à ce niveau les peines vont de 500.000 franc à 5.000.000 de franc d’amende et un emprisonnement allant de 03 mois à 05 ans. »

Vue d’ensemble des participants

L’utilisation de l’internet est devenue incontournable dans  l’administration. Former ceux qui y travaillent à une utilisation adéquate des nouvelles technologies de l’information et de la communication suivant l’éthique et des dispositions légales ne peut qu’être salué. Pour Wendimanegdé Emmanuel ZONGO, gouverneur de la région du Sud-ouest, ce séminaire vient à point nommé. « Avec les NTIC il n’y a pas que des avantages. Il n’est pas rare de voir des données qui sont personnelles voir privées être versées partout au niveau des différentes plateformes au vu et au su de tous. Et je pense que c’est ce combat combien important que mène la CIL. La région en est bénéficiaire et on ne peut que s’en réjouir »

A travers ces séances de sensibilisation sur la protection  les données personnelles, La Commission de l’Informatique et des Libertés souhaite se faire connaitre d’avantage du public Burkinabé. Faut-il le rappeler depuis le lundi 03 Mai 2021, l’équipe de la CIl a initié des conférence à l’endroit de plusieurs couches dont les élèves dans les écoles de formation.

Sié Michael DAH



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