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Les Echos du Sud-Ouest

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Ecole de N’todjara : Les populations abandonnent le chantier de l’école par faute de moyens


N’todjara est un village situé à 70km du chef-lieu de la commune de Loropéni. Ce village e dispose pas de salles de classes construites en bonne et due forme. Les populations, les enseignants et élèves appellent au secours car les classes sont sous paillotes depuis l’ouverture de l’école en 2015.  

Bien avant l’ouverture de cette école en 2015, les enfants issus de ce village se rendaient à Kpidara, un village situé à 3km de N’todjara pour les études.

Sept ans après son ouverture, l’école demeure toujours sous paillotes. Les villageois lancent des cris de cœur auprès de la collectivité pour la construction des salles de classes et la normalisation de l’école en six classes. Malheureusement, les cris de cœurs sont sans suites. Les populations décident de prendre leur bâton de pèlerin en main.

Le président de l’association des parents d’élèves et son bureau lancent une contribution pour la construction de salles de classes en terre battue. « Nous avons demandé à chacun de contribuer. C’est par ménage que nous avons initié les contributions. Nous avons collecté environ 75000 .Ce qui a été remarquable c’est la mobilisation populaire pour les briques, l’eau et la construction.Actuellement nous sommes à bout et nous voulons de l’aide ».

Les populations de ce village ont l’impression d’être oublié mais elles n’abdiquent pas rassure le président de l’association des parents d’élèves. Il invite pour la énième fois un appel aux bonnes volontés. « Ceux qui peuvent nous aider à avoir une école digne nous les demandons de faire quelque chose. Nous voulons mais ce n’est pas facile. Nous avons essayé une cotisation mais on a pas eu les ressources malgré la forte adhésion des populations» souligne Pierre Kambou .

Le directeur de l’école salue l’engagement des populations. « C’est difficile de faire son travail dans ces ces conditions mais l’engagement des parents pousse le corps enseignant à donner le meilleur de lui même sinon ce n’est pas du tout facile  ». M.Gansonré plaide au nom du corps enseignant la normalisation de cette ecole. «Nous demandons aux bonnes volontés de nous aider avec une école à 6 classes bien construite, équipée et normalisée pour le bonheur des apprenants ainsi que le personnel enseignant. Nous sollicitons également un forage pour le rafraîchissement de nos élèves chose qui leur permettra de s’épanouir ».

Faut-il le signaler, l’école de N’todjara a réalisé 100% au certificat d’études primaire à la session de 2023.

Dalou Mathieu Da



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