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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de Bousséra : La réconciliation nationale au cœur des échanges


Le conseil municipal de Bousséra a tenu le 12 août 2021 son cadre de concertation communale sur la réconciliation nationale, de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans la commune rurale de Bousséra. Cette rencontre  a été présidée par T. Djibril TOU préfet du département de Gbomblora assurant l’intérim du préfet du département de Bousséra, absent pour raison de Santé. Il était assisté par sié PALE, maire de la commune rurale de Bousséra et de Samuel SOME, point focal communal de la réconciliation nationale.

Ils étaient 70 participants à prendre part à ce cadre de concertation communale sur la réconciliation nationale, de la cohésion sociale et du vivre ensemble. Tous acteurs du développement de la commune rurale de Bousséra, ces participants veulent apporter leur contribution au processus de réconciliation en cours au Burkina Faso.

Après l’ouverture de la rencontre par le Préfet, il a été procédé à une communication sur le processus de réconciliation en cours au niveau national. De la communication l’on retiendra la vision  du président du Faso en matière de la réconciliation nationale ,de la cohésion sociale et du vivre ensemble ; une compréhension harmonisée de la question de la réconciliation au niveau des acteurs locaux et partant des populations d’une part et d’autre part ,d’échanger avec eux sur les conflits et disfonctionnement majeurs dans la communauté qui perturbent le vivre ensemble des communautés et qui engendrent un besoin de réconciliation.

A la suite de cette communication, les participants ont pris connaissance des résultats et de l’analyse de collecte de données réalisé par le point focal communal sur la réconciliation nationale dans la commune rurale de Bousséra.

Les participants proposent des solutions

Les forces vives de la commune sont intéressées par la question de la réconciliation nationale. La plupart des participants plaident le triptyque VERITE-JUSTICE-RECONCILIATION. C’est d’ailleurs cette méthode qui a été approuvée par l’ensemble des participants.

Au cours des échanges également, des participants comme Dodjité PALE trouve que la collecte des données sur les problèmes devrait aller au-delà des années 60 pour prendre en compte la période de l’esclavage. Il ajoutera qu’en ce qui concerne la justice, notamment les procès des crimes économiques, par exemple si un individu est jugé pour avoir détourné un milliard, que cette somme soit remboursée dans sa totalité à l’Etat avec un autre montant exorbitant. Enfin, il pense également qu’en ce qui concerne le foncier, la réforme agraire devrait préciser à qui appartient la terre. Puisqu’un propriétaire terrien peut perdre un procès relatif à ses terres au profit d’un exploitant. Il préconise donc de mettre un accent particulier sur les mécanismes endogènes.

De même, Justin SOME pense que la justice transitionnelle, doit être clairement expliquée aux populations, car il constate que ses objectifs sont flous et déconcertants.

Samuel Somé correspondant



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