C’est fini pour l’examen du certificat d’études primaire (CEP) . Dans la région du sud-ouest, l’école de N’todjara village situé à 70 km du chef-lieu de sa commune a réussi la prouesse de réaliser 100% dans des conditions difficiles. Zoom sur une école résiliente.
L’école de N’todjara pour sa deuxième participation au CEP depuis son ouverture en 2015 a fait un sans-fautes aux examens du certificat d’études primaire. Les 15 élèves (8 Garçons et 7 filles ) que comptent l’école ont réussi à leurs examens.
Pour le directeur de l’école et maitre de la classe de CM2 Gansonré Mohamed Lamine directeur , le secret de cette réussite réside dans « le travail surtout la résilience du personnel enseignant et la détermination des enfants qui ont accepté travailler en groupe en classe comme à la maison jour et nuit sous la supervision de leurs maîtres ».
La situation est des plus défavorables pour les acteurs de l’éducation dans ce village situé 70Km de Lorpéni. « Nous avions travaillés dans des conditions très difficiles. Puisque c’est une école sous paillote qui n’encourage ni le personnel ni les apprenants de travailler dans de bonnes conditions. Nous n’avons pas du matériel adéquat (insuffisance de tables bancs, de manuels scolaires…) également nous n’en disposons pas de forage, les élèves boivent dans un puits sous le regard impuissant de leurs maîtres ».
La moisson est bonne certes mais ,Gansonré Mohamed Lamine directeur de l’école est préoccupée par les conditions difficiles. Il lance cet appel « Nous demandons aux bonnes volontés de nous aider avec une école à 6 classes bien construite, équipée et normalisée pour le bonheur des apprenants ainsi que le personnel enseignant. Nous sollicitons également un forage pour le rafraîchissement de nos élèves chose qui leur permettra de s’épanouir ».
Le directeur de cette école salue le soutien combien indéfectible des populations de N’todjara qui ne ménagent aucun effort pour favoriser les conditions d’études des enfants.
Dalou Mathieu Da