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Les Echos du Sud-Ouest

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11 Décembre Gaoua 2017: Les infrastructures en souffrance.


La cité de bafuji  a abrité les festivités du 11 décembre 2017. Une occasion pour la ville de voir se doter d’une panoplie d’infrastructures dont celles routières. Si ces réalisations  ont contribué au désengorgement de la ville, force est de constater qu’après quatre années, nombre de ces infrastructures sont en souffrance. face à cette situation les usagers ont le regard tourné vers l’autorité communale,  les autorités communales, elles, estiment être à pied-œuvre pour le rétablissement des parties des routes dégradées.

La commémoration du 57ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, s’est déroulée  à Gaoua chef-lieu de la région du sud-Ouest. Le 11 décembre 2017, le moins que l’on puisse dire Gaoua a réussi avec brio sa célébration. La cité de bafuji a bénéficié de 52 km de bitume qui, après  quatre (4 ) ans sont en état de dégradation.  Sami Jacques  Pooda est un citoyen  de Gaoua , il  remet en cause   la qualité des bitumes « il y a beaucoup de voies qui n’étaient pas de qualité. Actuellement il y a trop de nid de poule sur  les routes et   cela oblige les  gens à dribbler les trous   pour pouvoir circuler et c’est dangereux, car ça provoque des accidents ».  Pour M. Pooda, la commune à l’obligation de réfectionner ces routes. « Du moment où chaque citoyen paye ses taxes. Pour l’évolution et  l’émergence  de la ville, la mairie doit faire beaucoup de chose.  Vous voyez  ici au rond-point du centre médical de Gaoua il y a un gros nid de poule , le maire même passe chaque fois par ici il le voit donc il doit songer à cela » .

Sur cet état de dégradation des voiries à Gaoua ,  Sami Boureima Momo un habitant de  la cité de bafuji,   estime que cela entraine des accidents. « Du goudron avec des nids de poule c’est vraiment pas intéressant. Souvent en voulant contourner ces trous, ça cause des accidents ; Nous fondons notre espoir sur la mairie pour qu’elle puisse refaire ces routes. Et ceux qui roulent et qui font des acrobaties, je les prie de ne pas faire ça, ce n’est pas bon, le goudron c’est pour nous tous, cessons les actes inciviques qui contribuent à la dégradation des   voies »  . Même s’il y a des comportements inciviques des usagers qui jouent sur l’état des routes,   Kassoum YOUL lui , dit  douter sur la qualité des voiries réalisées par les entreprises. « chaque année on voit des gens qui passent souder la voie mais deux jours après ça se décolle. Nous même, on ramasse des cailloux pour bourrer les nids de poule mais c’est peine perdu, les gros véhicules en circulant font disparaitre ça. Quand vous empruntez  l’axe place de la femme jusqu’au bureau de payement de la Sonabel, c’est une route communale, vous voyez l’état de dégradation de la voie est vraiment avancé . Moi je pense que, ce ne sont pas les acrobaties qui dégradent la voie c’est plutôt la qualité du goudron qu’il faut remettre en cause ».

Dans le cadre des festivités du 11 décembre 2017, la ville de Gaoua a bénéficié d’infrastructures diverses, notamment celles routières,  les autorités communales estiment  être à pied-œuvre pour la réfection des voiries dégradées.

Selon  Casimir Kambou  2ème adjoint au maire de Gaoua tout est prévu par la commune pour recouvrir du bitume ces routes « Surement il y a des dégradations qui ont commencé à s’observer, nous avions auparavant prévu dans le cadre de l’entretien des réseaux routiers inscrits dans le plan communal de développement des axes pour pouvoir entretenir  ces bitumes.  Le ministère a alloué la somme de près de 17millions de FCFA pour pouvoir mener les premier travaux. La commune  a inscrit dans le cadre de l’entretien du réseau du bitume la somme de 9 millions de FCFA pour l’année 2022. Ces nids de poule sont en train d’être identifié, mesurer, évaluer pour être recouvert avec du bitume, donc ce travail est en train d’être fait par les techniciens du ministère en charges des infrastructures routière en collaboration avec ceux de la mairie ». L’entretien  de ces routes réalisées incombe à tous,  d’où l’interpellation du 2ème adjoint au maire de Gaoua Casimir Kambou à la sauvegarde de ces bitumes en observant des comportements civiques dans la circulation.

Victorien DIBLONI



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