Dans la ville de Gaoua comme dans plusieurs autres villes du Sud-Ouest, les jeunes pour subvenir à leur besoin se donnent à des activités rémunératrices de revenus. Parmi eux, il y a les vendeurs ambulants. Ceux-ci bravent le soleil accablant du midi à la quête du pain quotidien. Deux jeunes vendeurs se confient à Bafujiinfos, lisez plutôt.

Des Cardenas, des marteaux, des petits gaz, des clés, des serrures, des chargeurs, des ballons, le tout lourd de plus 12KG c’est la composition des matériels que charge Abdoul Gafaré Soré au quotidien. L’objectif selon ce jeune vendeur est de gagner dignement sa vie et ne pas tendre une main honteuse.   Interrogé sur le choix des produits qu’il propose, Abdoul affirme qu’il a grandi dans un environnement de quincaillerie. « Ma famille travaille dans la quincaillerie et moi aussi je veux suivre la même voie. »

En tant que vendeurs ambulants ces jeunes gens sont souvent victimes du mépris, des injures par quelques individus selon les explications de Abdoul Soré. Nonobstant les défis rencontrés, ils sont déterminés parce qu’ils ont du rêve. Abdoul désire à l’avenir être patron d’un grand magasin de quincaillerie, vendre en gros et en détails. Le travail n’a jamais été facile souffle Soré. « Une fois que tu nais homme ne t’attends plus à la facilité. » Pour Abdoul il y a toujours quelque chose à faire pour gagner sa vie. Il invite ses camarades sans emploi à sortir du cachot de la lâcheté pour s’occuper sainement car pour parler comme les chinois « Celui qui travaille avec fatigue mangera avec plaisir. »

Une ambition arborée fièrement par son camarade Razak Zongo. « Tendre la main pour quémander est très malsain, tant qu’il y a la santé chacun doit se battre pour joindre les deux bouts. » a-t-il laissé entendre. Razak propose des articles comme les Parfums, les pâtes dentifrices, les filets et divers avec un objectif identique que son prédécesseur, celui d’être un grossiste dans le futur.

Sansan Somé, le petit soleil