Lancé officiellement le 22 juin 2024, la semaine de lecture a fermé ses portes ce samedi 29 juin au sein de l’école Gaoua B. Cette 3eme édition placée sous le patronage de l’honorable Valaire DAH et le parrainage du docteur Laurent COMBOIGO a connu la participation de 31 participants . Ils repartent tous avec un roman et une attestation à la main. La lecture des romans, les visites et bien d’autres activités ont été enregistrées durant ces 07 jours.
C’est tout pour la 3e édition de la semaine de la lecture. Le clap de fin a été donné dans la matinée de ce samedi 2024. Lire, c’est se nourrir. « Le livre est l’outil le mieux indiqué pour mieux s’informer, et mieux se situer. C’est en ce sens que nous avons vu qu’il était nécessaire et important d’appeler les enfants et de leur donner l’amour du livre.» dixit Hampougui Lankoandé, promoteur de la semaine de la lecture. Pour lui, les objectifs visés en cette année sont largement atteints en ce sens que le nombre des participants augmente année après année.
L’amour de la lecture, c’est la grande valeur qui a été inculquée aux enfants lors de la semaine de la lecture. Venus de différentes écoles et de différentes classes, ils sont tous satisfaits de ce qu’ils ont appris et découvert en cette édition de la semaine de la lecture.
Sansan Christian Oussé, élève en classe de CE2 au complexe scolaire notre dame de l’annonciation de Gaoua est l’un des jeunes à participer à cette 3e édition. « C’était bien, on est parti chez les sapeurs-pompiers, on est parti au glacier, on nous a appris à lire, à aimer la lecture, et aussi à respecter les parents. J’invite mes camarades à venir l’année prochaine à la semaine de la lecture. La semaine de la lecture est très importante » a laissé entendre le jeune Oussé. Dans la même lignée, Thiombiano Yasmine dit avoir appris de nouveaux mots grâce à la semaine de la lecture. Elle invite par ailleurs ses amis à participer dans les prochaines éditions.
Depuis 03 ans, l’honorable Valaire DAH ne cesse de démontrer son attachement et son intérêt pour la cause des enfants. Patron à la 1re et 2e édition, il a accompagné cette 3e édition. « Lorsqu’il s’agit de la cause des enfants, nous les parents, on ne doit pas hésiter à accompagner de telle initiative. L’initiateur de cette activité est quelqu’un qui est dans le domaine et de par ses actions sur le terrain nous avons suivis et je pense que pour nous c’était un devoir de l’accompagner et d’accompagner aussi les enfants » affirme Monsieur DAH.
Le Docteur Laurent COMBOIGO, pharmacien, écrivain et responsable de la pharmacie Shalom, parrain de cette cérémonie soutient que réunir les enfants pendant une semaine pour les initier à la lecture est une œuvre louable. « Je serais toujours disponible autant que c’est possible à aider les enfants à aller de l’avant parce que ce qu’on les apprend en classe n’est pas suffisant, il faut les accompagner afin qu’ils aient des attitudes nécessaires dans la vie. Certaines activités ont été ajoutées de sorte à ce que ça soit complet pour l’épanouissement des enfants » clame docteur COMBOIGO.
Evariste Sib, parent d’élève a inscrit trois élèves à la présente édition. Pour monsieur Sib, la lecture est un moyen pour éveiller et conscientiser l’enfant. « La lecture pose une chose aux enfants et c’est pourquoi j’ai inscris mes enfants afin qu’ils découvrent le monde à travers la lecture. Il y avait beaucoup d’autres activités et ces enfants sont sur un train de vie idéale » lance monsieur Sib.
Roald Dahl, Charlie et la chocolaterie affirmaient « Alors s’il vous plaît, oh S’IL VOUS PLAÎT, nous vous en supplions, nous prions, Allez jeter votre téléviseur, Et à sa place, vous pouvez installer, Une belle étagère sur le mur. » M. Hampougui LANKOANDE, promoteur de la semaine de la lecture partage avec les parents la citation de Roahl Dahl. « Il est bien de surveiller les enfants une fois à la maison. Poussez-les à lire et non devant la télévision ou les téléphones portables. » exhorte le promoteur avant d’inviter les parents à continuer de cultiver chez les enfants l’amour du livre en lisant eux aussi parce que les enfants apprennent par imitation.
Nicolas SOME