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Les Echos du Sud-Ouest

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Protection des droits de l’enfant : La 31ème édition de la Journée de l’Enfant Africain célébrée à Gaoua


Ce mercredi 16 Juin 2021 est commémorée à Gaoua la journée de l’enfant africain. Cette 31ème édition est placée sous le thème « 30 ans de mise en œuvre de la charte africaine des droits du bien-être de l’enfant au Burkina Faso : défis et perspectives ». La cérémonie commémorative qui s’est déroulée dans la salle polyvalente de Gaoua a été présidée par le Haut-commissaire de la province du Poni Antoine Marie Sylvanus DOUAMBA qui avait à ses côtés les autorités communales et les enfants mobilisés à cet effet.  

      L’objectif de la commémoration de la journée de l’enfant africain est de mettre à contribution les participants dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants. Une commémoration qui a connu la présence du Haut-commissaire de la province du Poni, des autorités communales, celles en charge de la protection de l’enfant et les partenaires techniques et financiers. La spirale de la pauvreté et l’ignorance bouleversent les familles au point que les enfants jadis protégés par les structures traditionnelles et les coutumes contre la maltraitance, l’exploitation et l’abandon, sont obligés de travailler de nos jours dans des conditions très difficiles en vue de relever le revenu familial ou dans l’optique de pouvoir survivre par leurs propres moyens. Une situation qui les contraints à se diriger vers les sites d’orpaillages, les travaux champêtres et ménagers pour subvenir à leurs besoins. C’est bien évidemment conscient de cette réalité et de la dangerosité de telles activités dans la vie de l’enfant qu’il est institué la Journée de l’Enfant Africain.

Pour la présidente des enfants du Poni Mélissa HIEN, de nombreux efforts sont consentis par le gouvernement burkinabè et les partenaires techniques et financiers à savoir l’existence d’une politique de protection de l’enfant, l’accessibilité à l’éducation de tous les enfants et la gratuité des soins. Cependant, l’arbre ne doit pas casser la forêt : plusieurs maux continuent de ruiner la quiétude des enfants selon leur présidente dont les violences sous diverses formes, les pratiques culturelles néfastes notamment les rapts et l’excision, les abandons scolaires au profit des sites d’orpaillages. C’est pourquoi Melissa HIEN a par sa voix et au nom de tous les enfants du Poni recommandé « la protection et la formation face aux défis auxquels nous sommes confrontés, plus d’encadrement à travers des lois portant protection des enfants ».

Le Président de la présente cérémonie, le Haut-commissaire de la province du Poni Antoine Marie Sylvanus DOUAMBA, pour sa part n’a pas manquer de féliciter les partenaires techniques et financiers. Pour lui « la lutte contre le travail des enfants au Burkina Faso et au sud-ouest particulièrement constitue une grande préoccupation ». Il a par ailleurs traduit sa gratitude de la Direction Provinciale de l’action sociale du Poni, Plan Burkina/bureau du sud-ouest et l’ensemble des partenaires pour leurs engagements en vue de la promotion de cette journée mémorielle.


Bonbagnè PALENFO



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