Le projet d’appui aux populations locales dépendantes de la forêt (PAPF) tient les 27, 28 et 29 Avril 2021 à Gaoua, un atelier bilan du projet. L’objectif de cet atelier régional est de faire le bilan des actions avec les acteurs de cette région. Le projet est financé par la banque mondiale et l’union internationale pour la conservation de la nature( UICN) est l’agence d’exécution dudit projet.

C’est bientôt terminé pour le projet d’appui aux populations locales dépendantes de la forêt (PAPF). Six ans après la mise en œuvre de ce projet, les acteurs de la région du sud-ouest sont en conclave pour tirer les leçons .

Pour Baltazar Pooda, le chef de mission et spécialiste en passation des marchés du projet, il est important de revenir vers les acteurs pour dresser le bilan des activités. Selon lui, cet atelier est un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre les organisations de la société civile et les écoles choisies pour la mise en œuvre de ce projet. En attendant de faire un bilan national de ce projet, le bilan est satisfaisant déclare M. Pooda « Beaucoup de bénéficiaires sont totalement autonomes. Nombreux sont devenus des pépiniéristes, d’autres transforment des produits forestiers non ligneux comme la fabrication du soumbala, Il y’en a qui produisent du miel et la fabrication du savon et beaucoup de choses que l’on ne peut pas énumérer. » M Pooda de renchérir sur les résultats engrangés. « Les résultats qui ont été atteints sont énormes. Nous avons organisé beaucoup de formations pour tous les acteurs. Il y a eu 53 microprojets financés et mis en œuvre, 32 sous projets pour régénérer le couvert végétal et 29 écoles sélectionnées pour des activités d’éducation environnementale ».

Des bénéficiaires satisfaits

Dans la région du sud-ouest, le projet d’appui aux populations locales dépendantes de la forêt (PAPF) intervient dans dix communes dans les provinces du Ioba, de la Bougouriba, du Poni et du Noumbiel. Plusieurs réalisations ont été faites par le PAPF.

Ikoro somé le point focal du projet dans les communes de Batié, Kpéré, Boussoukoula et Midebdo dans la province du Noumbiel se réjouit de l’appui du projet dans la province. « Comme réalisation, nous avons la mise en place des unités de production du soumbala et du beurre de karité. Il y a la fabrication du savon et plusieurs séances de reboisement ». Mme Somé de traduire sa reconnaissance aux bailleurs. En effet explique t-elle le PAPF a ouvert des portes à des associations de sa zone qui étaient méconnues au niveau local comme national « C’est d’abord remercier le partenaire parce que le projet a donné de la visibilité aux associations qui étaient méconnues. Grâce à ce projet, les associations bénéficiaires ont eu des financements d’autres projets » a-elle renchéri.

Pour Gustave Somé le point focal du projet dans la Bougouriba, les résultats atteints en six ans intervention sont éloquents «  En toute honnêteté, on a senti une amélioration. Au niveau du social, les choses ont beaucoup changé. La vie des bénéficiaires autrefois n’est pas la même chose qu’aujourd’hui. Le projet a apporté un plus au bien être des populations de Zambo, Dissin, Diébougou et Tiankoura ». M. Somé d’ajouter que le projet a eu un impact positif au-delà de sa zone d’intervention.

Dans la région du sud-ouest, les activités du projet ont commencé en 2016 . L’objectif principal de ce projet est de développer les capacités et d’appuyer les initiatives spécifiques des communautés locales ciblées vivant dans la forêt et ou autour des forêts au Burkina Faso.

Bombagnè Palenfo