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Les Echos du Sud-Ouest

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Mise en œuvre du projet REDD+  : Les parties prenantes de la région du sud-ouest sensibilisées sur les risques environnementaux et sociaux


Le secrétariat permanent REDD+ tient du 19 au 23 juin 2023 à Gaoua, chef-lieu de la région du sud-ouest, un atelier de consultation des parties prenantes du sud-ouest sur les risques et impacts environnementaux et sociaux des options stratégiques REDD+ et sur les éléments de leurs cadres de gestion. La cérémonie d’ouverture de cet atelier tenue le lundi 19 Juin 2023 a été présidé par le gouverneur, Boureima Savadogo. Cet atelier est financé par la Banque Mondiale à travers le Projet de Gestion durable des paysages communaux pour la REDD+ (PGPC/REDD+).

  

Le processus REDD+ est un mécanisme de mise en œuvre de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il est destiné à accompagner par des mesures, les pays en voie de développement faisant des efforts dans la conservation et la gestion durable de leurs forêts. Le Burkina Faso y a adhéré en 2013 pour faire face à ses défis environnementaux et sociaux. En effet, entre 1992 et 2014, soit en 22 ans, le Burkina Faso a perdu presque la moitié de ses forêts. C’est fort de ce constat que le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable à travers le secrétariat permanant de REDD mène des actions d’information et de sensibilisation afin de réduire les effets liés à la destruction des forêts. L’atelier de Gaoua s’inscrit dans le cadre de l’évaluation environnementale, sociale et stratégique du mécanisme REDD+ du Burkina. Il regroupe les agents du SP/ REDD+, les parties prenantes des organes de REDD+ au niveau régional avec les représentants du niveau communal élargie aux personnes de ressources notamment les forces de défense et de sécurité (FDS).

Le gouverneur de la région du Sud-ouest, Boureima Savadogo qui a présidé cette cérémonie d’ouverture de l’atelier rappelle aux parties prenantes que la savane arbustive est la catégorie qui a subi de loin les pertes les plus importantes avec une superficie annuelle de 262.000 hectares convertie principalement en terres cultivables annuelles. « L’évaluation environnementale et sociale vise non seulement à s’assurer que la mise en œuvre des options stratégiques n’aura pas de répercussions négatives et irréversibles sur le plan social et environnemental, mais aussi à servir de moyen d’amélioration des effets positifs de la mise en œuvre des activités de la REDD+ ».

Dans le processus REDD+ du Burkina, il y a un certain nombre de pilier auquel le pays doit satisfaire pour être complet dans le processus a dit Abdoulaye Bazié inspecteur de l’environnement et communicateur. « Durant ces 5 jours il est prévu la présentation des différents outils et instruments qui doivent être élaborés dans le cadre de l’évaluation environnementale, sociale et stratégique du mécanisme REDD+. C’est un document d’orientation qui présente toutes les activités, les risques et impacts liés à la mise en œuvre dans la REDD+. Également nous avons un instrument qui est ce que nous appelons une carte fonctionnelle de la stratégie nationale de la REDD+ » a confié Abdoulaye Bazié.

Le communicateur précise qu’à l’issue des présentations, les instruments élaborés seront mis à la disposition des parties prenantes. « Nous allons demander leurs avis sur ces informations au niveau des parties déconcentrées, leur demander de faire un certain nombre de proposition par rapport à la stratégie que nous voulons mettre en œuvre. Cela leur avoir une vue d’ensemble de ce qui est prévue en matière de sauvegarde environnemental et social dans le cadre de REDD+ » a ajouté Abdoulaye Bazié.

 Da Mwin-ba-oro Mathieu

 



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