Le 05 octobre de chaque année est retenue pour rendre hommage aux enseignants du monde. cette année 2023 à l’instar des enseignants du monde entier ceux de la ville de Diébougou ont sacrifié à la tradition. Des échanges sur leurs conditions de vie et de travail , est le principal sujet au centre de cette journée à lui dédiée.
La coordination provinciale des syndicats de l’éducation de la Bougouriba a convié le personnel enseignant du préscolaire, primaire et post primaire à la commémoration de la journée mondiale de l’enseignant le jeudi 5 octobre 2023 à l’école Diébougou « A ». Pour Adama SAKO: » Comme il est de coutume depuis 1994, le 5 octobre est la date retenue pour la commémoration de la journée mondiale de l’enseignant. Cette année, le thème mondial de cette journée est : » les enseignants dont nous avons besoin pour l’éducation que nous souhaitons: l’impératif mondial de remédier à la pénurie d’enseignants « . Au niveau national, le thème retenu est: » le système éducatif burkinabè face aux attaques terroristes : état des lieux et rôle des acteurs ». Au niveau de la Bougouriba, cette journée a été une occasion pour nous( enseignants )de nous pencher sur les difficultés que nous rencontrons au niveau local dans l’exercice de notre noble métier. Une synthèse de ces difficultés ,contenue dans une plateforme, sera bientôt transmise aux autorités provinciales dans l’espoir de trouver ensemble des solutions pour minimiser ces difficultés. Dans l’ensemble, nous sommes satisfaits de la mobilisation et des sujets abordés lors des échanges ».
A ce rendez-vous, la présence des enseignantes dévouées. Parmi elles, Mme KOUANDA/OUATTARA Maïmouna de l’école de Loto: « Je loue cette journée. C’est une journée qui nous honore. À partir de cette journée , on peut profiter parler des conditions de vie de l’enseignant et essayer de voir dans quelle mesure on peut les améliorer. »
D’autres problématiques étaient au cœur de cette commémoration , il s’agit entre autre de la question des carrières, la question des affectations, les infrastructures scolaires, les fournitures scolaires, les motifs qui avaient soutenu le mouvement d’humeur des agents de la vie scolaire, etc.
C’est dans une ambiance bon enfance que ces combattants de l’ignorance se sont quittés autour de douze heures (12h).
Issouf SANFO