A Gaoua, c’est la place de la révolution qui a servi de cadre à la célébration de la fête de la Tabaski ce mercredi 28 juin 2023. La communauté musulmane de la cité de Bafuji a prié en cette fête de l’AÏD EL KEBIR sous le signe de la paix, la cohésion sociale, pour la nation entière. C’est l’Imam de la mosquée centrale de Gaoua El hadj Abdoul Salam Sissako qui a dirigé la prière en présence des autorités de la région.
Les fidèles musulmans de Gaoua ont célébré à l’instar des autres localités du Burkina, la fête de la Tabaski, sous le signe de la paix, la sécurité et la cohésion sociale pour le Burkina. C’est pourquoi l’imam de la mosquée centrale de Gaoua El Adj Abdoul Salam Sissako a invité les fidèles à s’éloigner de ce qui pourrait les détourner des enseignements de Dieu : « Nous remercions Dieu cela fait deux ans qu’il n’y a pas eu de pélérinage et cette année ça eu lieu. Cette fête nous invite à se pardonner. Nous avons demandé à Dieu la paix rien que la paix, la sécurité. C’est aussi un jour de partage, alors que chacun partage avec son voisin et avec ceux qui n’ont pas assez de moyen sa nourriture ».A cette prière, les musulmans ont imploré l’éternel à ce qu’il puisse mettre fin à cette pandémie de coronavirus qui les empêche d’aller au pèlerinage.
Les autorités administratives de la région ont marqué leur présence à cette fête de l’AÏD EL KEBIR. Boureima Savadogo, gouverneur de la région du Sud-ouest et sa délégation sont venues témoigner leurs reconnaissances aux fidèles musulmans de Gaoua. « C’est une tradition pour nous de venir célébrer avec nos frères musulmans la tabaski. Nous sommes venus avec les corps constitués pour célébrer avec eux, les interpeller à continuer avec la prière pour que la paix revienne dans notre pays» a dit Boureima Savadogo.
Le représentant de MGR Modeste Kambou évêque de Gaoua, le chef de canton Bifaté 2 font partie de la délégation. « Nous voulons partager la joie de cette fête parce que nous sommes tous fils d’Adam, donc il y a cette fraternité et humanité qui nous lie. Nous prions que le seigneur apporte la paix pour le Burkina Faso et fasse régner la cohésion sociale ».
Le Burkina vit une situation tumultueuse dû à l’insécurité actuellement d’où l’invite de l’imam El hadj Abdoul Salam Sissako et les autorités régionales de tout un chacun à une franche collaboration positive pour le développement du pays des hommes intègres, le vivre ensemble, aimer son prochain.
Da Mwin-ba-oro Mathieu
