.
.

Les Echos du Sud-Ouest

.

Elections couplées du 22 Novembre: Deux militants de partis politique du Ioba jugés pour fraude électorale 


Le tribunal de grande instance de Diébougou a jugé et condamné ce mardi 24 novembre 2020 soir  un militant d’un parti politique de la province du Ioba. Le deuxième accusé lui est relaxé pour infraction non constituée. Ils étaient accusés pour corruption électorale et  flagrant délit à la sincérité du scrutin.

Ces faits se sont déroulés le 22 Novembre, jour des élections à Oronkoua et à Dissin, deux communes rurales de la province du Ioba, région du sud-ouest.

Le premier accusé que décidons d’appeler MP est accusé pour corruption électorale à Oronkua. Après avoir accompli son devoir citoyen très tôt le matin, MP s’installe dans une buvette et intercepte tous les passants. Celui-ci propose à ces interlocuteurs de l’eau à boire. Outre cela , il était soupçonné d’offrir des dons aux passants. Informé par un citoyen du village, la nièce du prévenu, déléguée de bureau de vote demande à une autorité de la place d’attirer l’attention de MP afin que la pratique cesse. L’autorité en question aurait porté une plainte contre MP par ailleurs conseiller municipal de la commune de Oronkoua. Alerté la gendarmerie met la main sur ce dernier. Le verdict du jugement tombe à 23h. MP est reconnu non coupable. Le tribunal déclare l’infraction non constituée.

Contrairement à MP, DC lui est condamné à 2 mois ferme et une amende de 100.000frcs assorti de sursis. Originaire d’un village de la commune de Dissin, nous l’appelons DC. Choisi délégué d’un parti politique dans un bureau de vote, DC vote au bureau de vote dans lequel il a établi sa carte d’électeur. Après cela, il se rend dans le bureau de vote pour superviser les élections. C’est là qu’il commet l’irréparable. En effet, selon les dires des témoins à la barre DC vote pour une deuxième fois pour la présidentielle. C’est au moment que DC voulait voter pour les législatives qu’une assesseur aperçoit l’encre dans le doigt de DC. Elle informa son président qui a promis gérer la situation. Quelques temps après la gendarmerie débarque et mit la main sur lui.

Devant les juges ce mardi soir, DC reconnait les faits à lui reproché. Il est donc condamné à 2 mois ferme et une amende de 100.000frcs assorti de sursis. Ce procès intervient alors que des partis d’opposition dénonce des irrégularités et des fraudes.

Issouf Sanfo correspondant



Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *