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Les Echos du Sud-Ouest

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Crise sécuritaire au Burkina Faso : l’association des scolaires et étudiants du département de Gbomblora réfléchi sur sa contribution


Le Samedi 11 novembre 2023 s’est tenu dans le vestibule du musée national, le traditionnel thé-débat de l’Association des Scolaires et Etudiants de Département de Gbomblora (ASEDG).  Placée sous le parrainage de monsieur Sié Richard HIEN, cette activité se veut un cadre idéal pour penser les maux qui sévissent le Burkina Faso.

 « Crise sécuritaire au Burkina Faso : Quelle contribution pour la jeunesse pour un Burkina résilient et de paix durable ? »

C’est sous ce thème que le commissaire de police monsieur sansan Georges KAMBOU s’est entretenu avec ses paires dans les locaux du musée national. D’entrée de jeu le commissaire a félicité les organisateurs du thé-débat avant de se réjouir sur le choix porté sur sa personne pour développer le thème. Dans sa communication, monsieur KAMBOU s’est attelé sur trois points essentiels. Il s’agit d’un apercu de la crise sécuritaire au Burkina Faso, du rôle de la jeunesse dans la résolution de la crise et quelques exemples de réussite et de bonnes pratiques.

Selon le Commissaire de police, la crise que vit notre pays est multidimensionnelle.  A côté de celle que nous connaissons plus aujourd’hui c’est-à-dire le terrorisme, il y a d’autres phénomènes qui troublent la paix. Ce sont des actes de grands banditismes, des conflits sur le foncier, etc. Cependant le terrorisme fera l’objet de la communication du jour.

Pour le conférencier, la crise sécuritaire au Burkina Faso s’est amplifiée autour de 2019 avec des données beaucoup plus croissantes. Cela s’est matérialisé par le nombre croissant des personnes déplacées internes. Pourtant, les personnes déplacées internes nécessitent une prise en charge sur les plans alimentaire, sécuritaire, sanitaire, éducatif, psychologique… a t-il fait savoir.

Aujourd’hui, le gouvernement fait des efforts dans la lutte contre le terrorisme a en croire Monsieur KAMBOU. Dans ce sens, de nombreux recrutements ont été faits au niveau des civils (les VDP). Mais, il y a également d’autres domaines qui restent à explorer à l’image du  domaine technologique. Ainsi dit-il, la jeunesse doit être davantage formé dans ce domaine pour mettre la technologie au service de la lutte contre le terrorisme.

 » La  jeunesse est une vie d’engagement. La jeunesse, c’est la fougue et la détermination. La jeunesse, c’est la bravoure. C’est pourquoi elle doit être des « avant-gardistes » en vue de prévenir la crise. En ce qui concerne la jeunesse Burkinabè et de Gbomblora en particulier, elle ne doit pas s’adonner à la recherche du gain facile. Faire en sorte que l’idée de la corruption ne plane dans leur esprit serait une très bonne chose. »  a lancé le commissaire.

Auss,i il a exhorté la jeunesse à participer aux initiatives locales et nationales à vocation de retour à une quiétude nationale notamment s’enrôler massivement, participer aux journées de sensibilisation pour que les autres jeunes ne s’allient pas dans les rangs de l’ennemi. De même, la jeunesse doit se former dans l’utilisation des nouvelles technologies de la communication de telle sorte que l’usage des réseaux sociaux ne soit pas un lieu de cristallisation de vivre-ensemble, de la paix durable. Le communicateur invite également les jeunes à faire retour à nos valeurs ancestrales.

Dans sa conclusion, le conférencier note que la crise sécuritaire au Burkina Faso est profonde. Mais, elle n’est pas invincible.<< Fort heureusement, notre population est majoritairement jeune. Leur implication dans>> s’est il convaincu. Le processus de recherche de solutions à cette crise peut-être un atout non-négligeable. Il invite alors tous les participants à cette conférence à être des ambassadeurs de paix et à cultiver la paix.

Au terme de sa présentation, la parole fut donnée aux participants pour des questions et apports. De l’ensemble des échanges, le point qui a fait l’unanimité des participants, c’est le retour à nos valeurs ancestrales.

En rappel, cette conférence a connu la participation massive des autres associations sœurs de Legmoin, de Batié, du Togo, de la Tapoa et Botou (Région de l’Est), de Koupéla …

Samson Somé



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