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Les Echos du Sud-Ouest

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Bafuji football club:  Les remèdes de Tôh Célestin Hien pour relever le club


Tôh Célestin HIEN est étudiant en licence trois (3), lettres modernes à l’Université Nazi Boni de Bobo Dioulasso. Natif de Sanwara dans la commune de Gbomblora, Province du Poni, Célestin éprouve une grande passion pour le football. Dans la recherche de la meilleure version du Football Club de sa région natale, le jeune étudiant s’est pansé sur les barrières qui entrave son positionnement au plan national avant d’égrener quelques solutions pour sa sortie de crise. Lisez plutôt!

« Voilà bientôt quatre (4) ans le Bafuji FC, Club d’élite de Gaoua voire du Sud-Ouest, sombre dans la léthargie et n’arrive toujours pas à trouver sa place dans l’élite du football burkinabè. Il y a de cela sept (7) ans en arrière, ce club avait manqué la monté avec des prestations époustouflantes en allant titiller des gros du championnat de D2. Mais aujourd’hui, il est consternant sinon regrettable de le dire, le club de la ville souffre d’une bactérie d’anomalies. Si des efforts sont faits par les autorités de la région pour remettre le club sur de bons rails, il est toujours à la traîne. Aussi faut-il le rappeler, ce club a fabriqué de nombreux talents qui ont fait valoir leur compétence au plan national comme international. C’est l’image de Mohamed Sylla, Hien Sansan Patrice, Touré, pour ne citer que.

Mais pourquoi cette traîne ?

  • Manque de culture footballistique,
  • Manque de moyens financiers,
  • Absence de volonté politique
  • L’amateurisme des dirigeants
  • Recrutement par affinité. Alors que le talent et le mérite devraient constituer le leitmotiv de recrutement,
  • Recrutement concentré seulement sur la ville de Gaoua, comme si le Sud-Ouest se limite à Gaoua. Alors que nous avons des talents partout,

7-Vieillissement de l’équipe. En effet certains cadres en manque de régime refusent de quitter le club comme quoi ils sont les cadres. Tout en sachant qu’ils sont improductifs. D’autres utilisent le club pour leur camp d’entraînement afin de prétendre à un poste dans l’équipe.

Il y en a encore qui se revendiquent les propriétaires. Cet état de fait    favorise la médiocrité au détriment du talent au niveau du recrutement.

Comme le disait Martin Luther King : « Le jour que nous fermerons nos yeux sur les choses graves, c’est ce jour que notre vie s’arrête ». C’est conscient de l’effondrement du club, le seul d’ailleurs dans la ville de Gaoua que j’ai voulu lancer ce cri de cœur à l’endroit de toutes les autorités de la région et les premiers responsables en charge du sport de prendre les mesures urgentes qui s’imposent pour préserver le club de l’effritement.

Sur ce j’ai proposé des mesures palliatives qui pourraient intéresser nombre d’observateurs :

1- Lancer un vaste recrutement qui prendra en compte toutes les villes et communes de la région afin de permettre à tous les jeunes dotés de talents de footballeur de pouvoir s’exprimer. Ce qui permettra nul doute d’avoir une équipe régionale compétitive.

2- Revaloriser le métier du football pour permettre à tous les acteurs de ce sport de s’épanouir.

2- Construction des infrastructures sportives de qualité pour faciliter la pratique du football. Car quoi qu’on dise on reconnaît une nation de football par les infrastructures sportives.

3- Recrutement d’un staff managérial professionnel. Le football est une discipline qui évolue. Il faudrait que ceux qui ont la tâche d’enseigner ce métier soient en phase avec l’évolution. Ce qui nous éviterait de tâtonnements.

3- Instauration des mesures disciplinaires afin que tous les acteurs soient traités sans discrimination, et prévoir des sanctions pour les cas d’indiscipline.

5- La méritocratie au détriment du favoritisme » a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Tôh Célestin HIEN



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One thought on “Bafuji football club:  Les remèdes de Tôh Célestin Hien pour relever le club

  1. Traore Mamadou

    Merci. Mais il fait encourager la création d’un autre club. Le manque de concurrence est un facteur limitant de l’innovation

    Reply

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