.
.

Les Echos du Sud-Ouest

.

2e PAN-PGO : les acteurs du sud-ouest consultés à Gaoua


Il s’est tenu le mercredi 18 septembre 2019 dans la salle du conseil régional du sud-ouest, une consultation publique des acteurs de la région en vue de la co-création du deuxième Plan d’Action National du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PAN-PGO). A l’issue de cette rencontre, présidée par le Gouverneur de la région du sud-ouest, Tagsséba Nitiéma, les participants ont exprimés les préoccupations de la région en vue de leur prise en compte dans le plan national. Ces consultations ont touché toutes les 13 régions du pays.

L’objectif général des consultations  publiques est de recueillir les besoins et les attentes des citoyens de chaque région qui serviront à l’identification des projets d’engagement du second Plan d’Action National du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert. A Gaoua, cette rencontre a réuni les représentants des ministères et institutions, de la société civile, du secteur privé, des collectivités territoriales et des partenaires techniques et financiers. Ceux-ci ont énuméré une dizaine de préoccupations avant de prioriser cinq auxquelles ils ont proposé des solutions pour leur résolution. Ce sont : l’absence totale de dispositifs de protection civile (Sapeurs-Pompiers) dans la région, le faible maillage sécuritaire de la région et l’insuffisance de moyens logistiques, l’ installation non contrôlée des sites d’orpaillage et l’utilisation anarchique des produits chimiques dans l’orpaillage et l’agriculture, l’insuffisance d’informations en matière d’assistance judiciaire et du fond d’assistance judiciaire, la faible couverture de la région par les opérateurs de téléphonie mobile et les médias et la mauvaise qualité du réseau de télécommunication.

Avant ces travaux, les participants ont eu droit à deux communications. La première, présentée par Georges Koueno, a retracé la genèse du PGO, ses principes et son impact. Il dira que le PGO n’est pas un outil de plus d’autant qu’il intervient à tous les niveaux, de la conception à l’évaluation en passant par la mise en œuvre des différentes politiques. Il est une initiative internationale multipartite lancée en 2011 et qui vise à promouvoir la transparence dans la gestion des affaires publiques par une plus grande redevabilité et implication des citoyens, la lutte contre la corruption, l’exploitation des nouvelles technologies de l’information et de la communication en vue de renforcer la qualité de la gouvernance. Le Burkina Faso a adhéré au PGO en 2016 à Paris. Pour matérialiser cette adhésion, le pays s’est engagé à mettre en œuvre un plan d’action national (PAN) 2017-2019. Ce plan d’action comporte 13 engagements axés autour de 5 thématiques à savoir, le renforcement de la démocratie, des droits humains et de la justice, la prévention et la répression de la corruption, l’amélioration de l’accès à l’information et l’amélioration de la transparence de la gestion des finances publiques. Ce sont ces 13 engagements qui ont été passés en revue par Sidi Barry dans la deuxième communication pour permettre de voir l’état de leur mise en œuvre. Il ressort  que 5 engagements sont complètement achevés, 7 sont substantiellement mis en œuvre et un engagement n’a pas encore connu un début d’exécution. Des difficultés ont émaillé la mise en œuvre du PAN-PGO 2017-2019. Il s’agit notamment de l’absence de budget pour la mise en œuvre de certains engagements, l’insuffisance des données pour documenter la mise en œuvre des activités des engagements pris, le manque de synergie entre les acteurs impliqués. Ces consultations régionales ont débuté le 12 septembre et ont pris fin ce 18 septembre 2019. Elles ont eu lieu dans toutes les régions du pays en vue d’élaborer le deuxième PAN-PGO 2019-2021.

Dar Flavien DA



Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *