L’organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) Caritas Burkina en partenariat avec ses partenaires comme CBM et les partenaires locaux ont initié un déjeuner de presse ce lundi 30 nov. 20 à la maison de la femme de Gaoua. L’objectif susciter une prise de conscience chez les populations à prendre sérieusement ce phénomène qui prend de l’ampleur.

Face aux journalistes et aux organisations des personnes handicapées et des services de l’action sociale, l’attaché de santé Ollo Hien a dépeint la situation des malades mentale dans le monde, au Burkina et dans la région du sud-ouest.

Selon le conférencier de ce déjeuner de presse, il n’existe pas de statistiques fiables sur le phénomène. Toutefois, il assure que les statistiques sont alarmantes. Le service de psychiatrie du centre hospitalier régional de Gaoua reçoit en moyenne chaque année 250 nouveaux cas de personnes souffrant de santé mentale. A ces données s’ajoutent celle des patients suivis par les services du spécialiste Ollo Hien. Ce sont en moyenne 100 malades qui sont reçus.

Les causes de ce phénomène sont entre autres les excitants comme la drogue, le stress, les violences liées aux crises sécuritaires, les accidents mais aussi la crise sanitaire qu’est la covid 19.

La santé mentale étant une question transversale, le conférencier invite chaque citoyen à éviter la stigmatisation des malades mentaux et même des personnes souffrantes d’épilepsie. M. Hien souligne également les chiffres sur les tentatives de suicides évoluent. De l’avis de ce dernier des actions doivent être entreprise pour freiner le phénomène. Le spécialiste exhorte les populations à Signaler le plus rapidement possible des cas de dérèglement lié à la santé mentale pour une prise en charge adéquate.

Pour ce qui concerne les soins en lien avec le spirituel, le spécialiste suggère que les citoyens n’occultent pas l’aspect sanitaire. Il indique que la stabilisation des malades mentaux est une réalité. Les médias et tous les acteurs doivent se mettre ensemble pour montrer les cas de guérison. Cette pratique pourrait être un stimulant pour les populations à prendre au sérieux cette maladie si l’on y prend garde deviendra la première cause de décès.

« Santé mentale pour tous, plus d’investissement et d’accès », c’est autour de ce thème qu’est célébré la journée mondiale de la santé mentale par l’OMS.

Dalou Mathieu Da