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Les Echos du Sud-Ouest

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Gaoua : Quand l’élevage des porcs atténue le chômage


A l’occasion de la Journée Nationale du Paysan qui se tiendra du 25 au 27 Avril 2019 dans la cité de Bafuji, une équipe de bafujiinfos.com est allée à la rencontre de Sansan KAMBOU qui s’est lancé dans l’activité d’élevage depuis 2015. Objectif  de cette visite guidée, constater de visu les conditions de travail de cet éleveur.

L’élevage des porcs est l’une des activités auxquelles beaucoup de familles à Gaoua s’adonnent.

Sansan KAMBOU dit avoir débuté cette activité passionnante avec 17 sujets. Depuis au moins 02 ans sa ferme compte plus de 150 têtes toutes races confondues. A en croire M. Kambou l’atteinte de cette performance a nécessité un sacrifice personnel : «  l’élevage des porcs n’est pas difficile mais il n’est pas aisé également. Il y’a des périodes surtout pendant la saison sèche où on est obligé de parcourir de grandes distances pour avoir le son et d’autres aliments pour les nourrir. Autres difficultés qui émaillent ce secteur s’est le manque d’accompagnement de la part des agents de la santé animale.

L’élevage des porcs présente certes des difficultés mais force est de reconnaître que c’est une activité qui nourrit son homme et constitue une alternative au chômage.

KAMBOU Alassane, employé dans la ferme apprécie positivement cette activité qui lui permet de se prendre en charge. Même son de cloche chez   Sansan KAMBOU : « Si l’élevage des porcs ne me rapportait rien j’aurais abandonné. Après-vente j’arrive à payer la scolarité des jeunes du centre ‘’espoir jeune’’ dont j’ai la charge de la gestion. Cette activité nous a permis également de développer d’autres activités tels que le jardinage, l’élevage des poules pondeuses, des lapins, des canards etc. Autre aspect important c’est que les déchets des animaux sont utilisés comme de l’engrais organique pour les plantes. »

La question de l’emploi des jeunes au Burkina Faso demeure une équation à plusieurs inconnus. Et pour Sansan KAMBOU les premières autorités doivent venir en aide aux éleveurs pour plus de résultat.

Faut-il le rappeler le secteur de l’élevage occupe plus de 80% des ménages ruraux au Burkina. Ses produits sont placés troisième au rang des exportations après l’or et le coton.

SIE MICHAEL DAH



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