Le ministère des ressources animales et halieutiques à travers le secrétariat permanent de la coordination de la gestion des ressources génétiques animales a tenu les 18 et 19 septembre 2018 un atelier de diffusion des instruments de gestion des ressources génétiques animales à l’ENEP de Gaoua. Regroupant les acteurs de l’élevage, cet atelier vise à présenter aux acteurs, les instruments entrant dans le domaine de l’élevage.
Venu des différentes localités de la région du sud-ouest, cet atelier de diffusion a Regroupé les acteurs évoluant dans le domaine de l’élevage. Deux jours durant, ils ont pu s’imprégner des instruments qui peuvent les aider à mieux gérer la question des ressources animales.
Pour Issa HIE, directeur de cabinet du ministre en charge des ressources animales, le secteur de l’élevage est de nos jours un secteur de croissance économique et de plu valu. M. HIE affirme que la plupart des populations tire en totalité ou en parti leur revenu de l’élevage. Toutefois, il soutient que le secteur souffre de la faiblesse de la productivité des races locales. « Les acteurs c’est-à-dire les producteurs, tous ceux qui entre dans le processus de l’élevage sont amenés à développer certaines pratiques qui consiste à introduire dans leur troupe géniteur et l’Etat a l’obligation de prendre ses responsabilités ». En effet dit-il le gouvernement doit remplir sa mission de service public qui consistent à faire en sorte que l’amélioration de la génétique se fasse selon les règles de l’art. Et c’est au regard de tous cela que l’Etat a élaboré des instruments de gestion de ressources génétiques pour permettre l’amélioration de la génétique dans notre pays. De l’avis du directeur de cabinet cet atelier permettra de présenter ces instruments aux acteurs et recueillir leurs amendements pour une mise en œuvre cohérente et efficace .
Ces instruments qui ne sont autres que certaines règles et loi à suivre dans le domaine de l’élevage. Pour Innocent TAPSOBA chef de service du département au secrétariat permanent de la coordination de la gestion des ressources génétiques, le bilan est jugé satisfaisant à l’issu des deux jours de l’atelier. M. Tapsoba a laissé entendre que cet atelier a permis aux participant de prendre connaissance d’un certain nombre d’outils et d’instruments dont la stratégie nationale d’amélioration génétique, la loi 037 portant règlementation de l’amélioration du cheptel au Burkina Faso, les cinq décrets , un décret portant sur les questions d’identification et d’enregistrement des animaux . Le deuxième décret lui définit les regèles auxquelles sont soumises les nouvelles espèces, les races, les semences animales et le troisième décret évoque la question de l’organisation d’amélioration génétique. Le quatrième décret permet d’orienter tous ceux qui veulent faire de l’importation d’animaux et le dernier décret q permet de mettre en place une instance appelée commission nationale de gestion de l’amélioration génétique. Ce dernier intègre toutes les structures nationales concernées.
A l’issu des différentes communications suivies d’échanges, les participants ne cachent pas leur joie. Sont de ceux-là Katien SOME éleveur de la filière bétail viande à Djikologo. « Cet atelier m’a permis d’avoir un aperçu assez clair et surtout la connaissance des lois qui régissent tout le système de l’élevage » a dit M. Somé. Après la ville de Gaoua, la mission se rendra dans la région des cascades les 20 et 21 septembre pour ce même atelier de diffusion des instruments de gestion des ressources génétiques animales.
Victorien DIBLONI