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Les Echos du Sud-Ouest

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Région du Sud-Ouest : l’Association pour la Promotion Féminine de Gaoua prône l’égalité du genre   


L’Association pour la Promotion Féminine de Gaoua APFG tient ce Mercredi 15 Septembre 2021 à Gaoua, un atelier de plaidoyer auprès des autorités régionales et élus nationaux. Une mise en application effective des textes et lois en faveurs des droits des femme pour la prise en compte de celles-ci aux sphères de décisions. C’est le but de cet atelier de plaidoyer placé sous la présidence du Gouverneur de la région du Sud-ouest représenté par le Haut-Commissaire du Poni Sylvanus DOUAMBA

La région du Sud-Ouest compte environ 800 000 habitants dont 52% sont des femmes. Les pesanteurs socio-culturelles sont encore fortes et encrées au sein des communautés de base. Les populations sont sous l’emprise des facteurs socioculturelles. Région à vocation agricole dominante, la gent féminine est considérée comme la réelle force du développement. A l’instar des autres régions du Burkina, les données de l’INSD ont montré le faible accès des ménages ruraux aux services de qualité. Les données de références concernent les violences basées sur le genre et les inégalités de genre observées dans la région du Sud-ouest. C’est nul doute dans cette optique de soigner l’image de la femme que l’APFG en partenariat avec l’ONG DIAKONIA mettent en œuvre un projet intitulé : « Projet de réduction des inégalités de genre dans 04 communes de la région du sud-ouest du Burkina Faso ». Ce projet vise à réduire les inégalités entre les sexes par la promotion des droits des femmes, la lutte contre les violences sexistes et une participation accrue des femmes aux processus socio-économiques et politiques dans quatre communes de la région du sud-ouest notamment Dissin, Diébougou, Batié et Broum-Broum. En prélude à cet atelier de plaidoyer, dans le mois de Juillet, s’est tenu un atelier régional sur les lois existantes en faveur des droits des femmes. A l’issue de cet atelier, des recommandations ont été formulées à l’endroit des élus nationaux, locaux, autorités administratives et la société civile.

Pour la secrétaire générale de l’APFG Yéri Viviane HIEN représentante la présidente Ini DAMIEN/YOUL « Nous avons mené beaucoup d’activités de sensibilisation, de formation et  surtout un atelier qui a permis de faire l’état des lieux des inégalités qui existent dans la région du Sud-ouest. Et a l’issue de l’atelier il y a eu des recommandations fortes à l’endroit de nos autorités administratives et de nos élus notamment les députés, les maires. C’est pourquoi nous avons réunis aujourd’hui tous ses acteurs pour leur présenter ces actions afin qu’ensemble nous puissions prendre des engagements pour apporter notre contribution dans la mise en œuvre effective des droits des femmes et dans la réduction des inégalités dans la région du Sud-ouest. » La secrétaire générale de l’association se veut rassurante quant à l’objectif de ce présent atelier au regard de la composition des participants : Les maires, les hauts-commissaires, les conseillers municipaux, les députés. « Nous allons ensemble regarder ces recommandations et trouver des solutions idoines pour réduire ces inégalités. Nous avons nos élus qui sont là et qui seront nos porte-parole au niveau de l’assemblée nationale pour présenter des propositions allant dans la révision des lois qui existent déjà sur le cota genre et qui pourront contribuer à réduire les inégalités de genre au niveau de la région du Sud-ouest » a-t-elle dit.

Pour le Haut-commissaire de la Province du Poni Sylvanus DOUAMBA représentant le Gouverneur de la région du Sud-ouest « l’APFG est l’une des associations dynamiques de la région qui œuvre pour l’émancipation, pour la promotion des droits des femmes et des jeunes filles. Pour cette raison, l’administration ne peut pas rester en marge. C’est pourquoi, nous devons soutenir cette association qui a des initiatives nobles et je crois que ce nouveau projet qui vient d’être lancé aujourd’hui rentre dans le cadre de la promotion des droits des femmes et des jeunes filles. Pour Sylvanus DOUAMBA, il faut continuer dans la sensibilisation pour minimiser les pesanteurs sociales qui freinent la participation de plus de la moitié de la population au développement de la région du Sud-ouest.

Bonbagnè PALENFO



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