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Les Echos du Sud-Ouest

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Région du sud-ouest: La direction régionale des droits humains va en guerre contre l’incivisme et la violation des droits humains


La direction régionale des droits humains et de la promotion civique du sud-ouest a organisé  ce vendredi 1er  février un atelier de validation d’un plan d’action de lutte contre l’incivisme et les cas récurrents de violation des droits humains au sud-ouest. Les  corps constitués de la région ont examiné et procédé à la validation de ce document. Il permettra aux acteurs d’anéantir les différents types de violation des droits humains et de l’incivisme dans la région.

Chargée de la promotion et de la protection des droits fondamentaux des citoyens, la direction régionale en charge des droits humains œuvre à obtenir des résultats satisfaisants. Cependant force est de constater que l’incivisme  et la violation des droits humains  perdurent. Une étude réalisée en 2015  sur les cas récurrents  de violation des droits humains dans les différentes régions du Burkina Faso a prouvé l’existence de ces phénomènes. Au cours de cet atelier il s’agit pour les acteurs d’actualiser et d’élaborer un plan d’action cohérent. Il permettra de lutter efficacement contre les différents cas identifiés.

Selon Salif OUATTARA, secrétaire général de la région du sud-ouest à l’instar des autres régions du Burkina,  le constat est réel. Il y a une panoplie  de violations des droits humains au sud-ouest. Il s’agit des conflits communautaires, des violences exercées sur les enfants dans les sites d’orpaillage, dans les lieux de travail et même dans les domiciles ou les enfants sont maltraités, des conflits conjugaux dans les foyers. L’étude a permis de repérer ces cas. Elle a également réaffirmé que  la vie est un contrat social et chacun de nous a droit à respecter le droit des autres. Tant que ces droits ne sont pas respectés le développement ne peut pas se mettre en marche.

En ce qui concerne,  l’incivisme Salif ouattara a martelé que les gens doivent respecter le code de la route afin de mener une vie paisible au niveau de la circulation routière et le non-respect de ces droits humains associé à l’incivisme freine le bon fonctionnement de la démocratie . Au cours de la présentation du document il est ressorti que l’incivisme a pris de l’ampleur dans tous les domaines et il faut vite relever le défis.

Pour le directeur régional en charge des droits humains Isaïe BAMOGO,  cet atelier permettra d’amender ce document et de le mettre à la disposition de tous les acteurs. En effet, il donne une situation réelle et approximative des droits humains et de l’incivisme au sud-ouest. Il a indiqué qu’après l’étude, il est ressorti qu’il y a d’énormes cas de violation des droits humains. Ce sont entre autres la discrimination à l’égard de la femme et de l’enfant ainsi que des personnes vivant avec un handicap. La question de conflit liée au foncier est ressortie dans notre étude et cette question est très importante et doit être réglée. Les cas de conflits agriculteurs –éleveurs sont récurrents. Ce sont des situations qui causent des atteintes graves aux droits humains. Sur la question de l’incivisme la direction en charge des droits humains note également des cas liés aux infractions routières. Et pour remédier à ce phénomène elle  propose un plan d’action  qui peut inspirer tous les acteurs en fonction des cas d’incivisme et des violations  des droits humains. Dans ce plan d’action, sont inscrites des activités de sensibilisation à mener afin de mettre fin aux différentes formes de violations.

                                                                                              Victorien DIBLONI



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