Dans le cadre de l’amélioration des contenus produits par les rédactions, le Fonds d’Appui à la Presse Privée (FAPP) a organisé, en collaboration avec ses partenaires, une formation sur les techniques de prise de vues et de montage vidéo. L’atelier, qui s’est tenu du 11 au 13 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso, a réuni 20 journalistes issus de divers organes de presse, dans la salle polyvalente Rosario Chiquette. Les sessions ont été animées par des formateurs spécialisés de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC).
Les cérémonies d’ouverture et de clôture ont été présidées par le directeur du FAPP, M. Zita Daniel Bonzi, en présence de la directrice régionale de la communication des Hauts-Bassins, de la directrice adjointe de l’ISTIC, et du partenaire financier, Wendkouni Banque Internationale.
Les participants, venus des régions du Sud-Ouest, des Hauts-Bassins, de la Boucle du Mouhoun et des Cascades, ont bénéficié de cette formation pour renforcer ou acquérir de nouvelles compétences. Certains y ont vu une opportunité d’approfondir leurs connaissances, tandis que d’autres s’y initiaient pour la première fois. Cette quatrième édition vise à permettre à ces professionnels des médias de produire des informations et des visuels de qualité, facilitant ainsi la compréhension pour les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs.
« L’objectif est de renforcer leurs compétences afin qu’ils puissent mieux accompagner leurs productions. Nous savons que nos médias ont besoin de ces compétences, et nous espérons que cette formation sera bénéfique pour leurs organes respectifs », a déclaré Zita Daniel Bonzi, directeur du FAPP.
Malgré la diversité des profils des participants, les formateurs ont su les amener à un même niveau de compréhension des techniques de journaliste reporter d’images (JRI). Les exercices pratiques leur ont permis de maîtriser les techniques de cadrage, de manipulation de caméra, et de réalisation de reportages. Après 72 heures d’apprentissage intensif, les participants sortent avec des connaissances solides et pratiques.
« J’ai appris énormément, notamment sur les différents plans, le cadrage et la manipulation de la caméra. Ces trois jours m’ont permis de me familiariser avec cet outil essentiel du journalisme. En tant que journaliste web, cette formation va m’aider à mieux choisir les images pour illustrer mes articles », a témoigné Djénéba Naon, journaliste de Mousso News.
Les formateurs se sont dits satisfaits de l’assiduité et de l’engagement des participants, malgré la disparité des niveaux. « J’ai été très impressionné par leur sérieux. Bien que tous soient des journalistes, il y a une grande différence entre la presse écrite et la presse audiovisuelle. En trois jours, nous avons pu leur enseigner comment régler une caméra et filmer des plans pour raconter une histoire », a expliqué M. Coulibaly, formateur.
Cependant, les trois jours de formation ont été jugés insuffisants pour couvrir l’ensemble des techniques du métier de JRI. « Trois jours, c’est court pour une telle formation. Si les participants avaient eu un niveau de base, nous aurions pu aller plus loin. Mais certains manipulaient une caméra pour la première fois. Néanmoins, nous leur avons donné les bases essentielles pour bien débuter en tant que JRI », a ajouté le formateur.
Les participants ont également estimé que la durée de la formation était trop courte et ont exhorté le FAPP, Wendkouni Banque Internationale, et l’ISTIC à organiser d’autres sessions plus longues pour consolider leurs acquis. La formation s’est achevée par la remise d’attestations de participation.
Wonomana DA