A partir du 20 Juillet 2018, le Burkina Faso procédera à l’introduction d’un nouveau vaccin. Ce vaccin s’inscrit dans la lutte contre la poliomyélite.Il ne se fera plus par voix orale par injection aux enfants de quatre (04) sur une durée de quatre mois. Pour réussir la campagne la direction de la prévention des maladies par la vaccination opte de faire des médias ses partenaires pour atteindre son objectif. c’est ainsi qu’elle a organisée une rencontre d’échanges avec les hommes et femmes de médias ce mercredi 18 Juillet
Depuis le 21 octobre 2009, le Burkina Faso n’a enregistré un seul cas de poliomyélite sur l’ensemble du territoire. Ce qui a valu au pays des hommes intègres d’être déclaré pays libre de la circulation du poliovirus sauvage. Cependant, il faut poursuivre les actions pour éradiquer définitivement la poliomyélite .
Selon le docteur Ouédraogo Issa, directeur de la prévention par les vaccinations.« Les frontières sont ouvertes. Quelqu’un qui est malade dans un pays voisin peut se retrouver du jour au lendemain au Burkina Faso. S’il se trouve que les enfants sont correctement et complètement vaccinés, le virus ne peut pas les infecter et donc ne peut plus circuler sur le territoire national »,
Il affirme également que le choix de passer de la voie orale à celle injectable dans le cadre de la prévention de la poliomyélite se justifie amplement. « Eliminé dans les selles dans la nature, [le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) type 2] peut reprendre sa virulence et infecter les enfants et faire apparaître la maladie que nous avons pu éliminer sur le territoire national ».
Au cours de cette rencontre avec les hommes et femmes de médias, la direction de la prévention a présenté deux communications suivi d’échanges. L’objectif étant de demander l’accompagnement des journalistes. »Il faut qu’on travaille à donner l’information à la population, aux communautés. Il faut qu’elles soient informées ». C’est vraiment vous donner l’information juste pour que vous nous aidiez à faire passer ces informations », a soutenu le docteur Kambou Jean Ludovic
Dalou Mathieu Da