Ce mercredi 12 Octobre 2022 est célébré en différé la 10e journée internationale de la jeune fille dans la salle de réunion de plan international bureau de Gaoua. L’objectif était de renforcer les capacités des jeunes filles sur les défis mais aussi les opportunités qui se présentent à elles dans leur engagement politique. La Journée est commémorée sous la présidence de madame le gouverneur de la région du Sud-Ouest Mariam KAMBOU, en présence de Monsieur le Conseiller du gouverneur de la région du Sud-Ouest, des autorités militaires, des OSC.
La place de la femme, c’est à la maison. Une illusion obsolète qui marginalisait les femmes dans les instances de décisions. Aujourd’hui , à travers le monde des actions palpables sont ménagées afin de renverser cette conception erronée. D’où la commémoration de la 10e journée de la jeune fille avec pour thème : « Engagement politique de la jeune fille au Burkina : défis et opportunités. » L’objectif visé par la thématique est de renforcer les capacités des jeunes filles sur les défis et les opportunités liés à leur engagement politique.
Yacouba SANBARÉ est directeur par intérim au bureau de plan Gaoua. Pour lui, cette journée met au devant la jeune fille en terme d’opportunités et de formations politiques dans l’optique de faire respecter ses droits et ses engagements pour son épanouissement.
Une journée qui également aura l’approbation de madame le Gouverneur de la région du Sud-Ouest, Mariam KAMBOU « je pense que c’est une initiative à saluer. Car elle permet à la jeune fille de s’exprimer , de sortir de sa zone de confort. » a-t-elle dit. Elle remarque qu’ici au Burkina particulièrement, les jeunes filles n’aiment pas parler et laissent les hommes toujours au devant des choses. Du point de vue de madame KAMBOU, ce cadre leur permet de faire valoir leur savoir faire, d’être des leaders. Elle précise que Le Burkina Faso compte 51,7% de femmes, et exhorte les filles à se montrer capables d’occuper des postes de responsabilité dans la société.
A l’occasion un panel à été animé en faveur des participants. Un panel au cours duquel les entraves à l’engagement de la jeune fille ont été développées. Parmi les contraintes nous avons: les barrières socio-culturelles à savoir la loi fondamentale de préséance des hommes sur les femmes. Au niveau économique, on a le manque d’accompagnement des candidatures féminines. Sachant que l’engagement des jeunes filles dans la politique regorge divers avantages pour la société et les filles elles-mêmes, des solutions ont été égrenées afin de favoriser leur insertion politique. Il s’agit sans être exhaustif, de la vulgarisation des contenus des lois sur la fixation des quotas et le positionnement des candidates et candidats. La sensibilisation des jeunes filles à créer des associations ou à militer dans les structures associatives pour un engagement politique responsable.
Faut-il rappeler que Mariam KAMBOU est une jeune fille qui a incarné le rôle de gouverneur de la région du Sud-Ouest pour uniquement la journée commémorative. Un rôle qu’elle n’a pas eu maille à jouer avec brio. Samson SOME
