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Les Echos du Sud-Ouest

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Jeune miroir du sud-ouest :Sipouwo Da un jeune aux multiples casquettes


C’est un jeune homme qui fait sans nul doute partie des bâtisseurs de la région du Sud-Ouest. Il répond toujours présent lorsque son pays, sa région lui fait appel. Sipouwo Da affectueusement appelé Sié coup de frein en référence à l’entreprise de son géniteur est un jeune de la ville de Gaoua aux multiples casquettes. Promoteur du festival Gaoua est Doux(FEGADO), producteur, conseiller et manager d’artistes, responsable et gérant de maquis, électricien et peintre sont entre autres casquettes que portent fièrement le miroir du sud-ouest de Bafujiinfos.com. Découvrez son histoire et son parcours à travers ses lignes.

   

Sipouwo DA dit Sié coup de frein fait partie des jeunes qui impactent positivement le développement de la région du sud-ouest. Il a surtout été révélé au grand public grâce au FEGADO lancé en 2017. Le promoteur du festival dit être guidé par l’envie d’apporter une touche particulière à sa localité en terme d’ambiance. « J’avais envie de créer quelque chose qui va rassembler la population durant une semaine. J’ai constaté qu’à Gaoua il n’y a pas d’activités de ce type qui rassemblent la population au moins dans la soirée, où les gens se rencontrent dans la journée au niveau des stands et la nuit dans une ambiance festive ». Se justifie notre jeune étoile. La dénomination FEGADO sera discutée avec un groupe d’amis à l’occasion d’un débat « On a proposé plusieurs noms et finalement on a retenu (FEGADO), Festival Gaoua est Doux. C’est pour dire à la diaspora, à tous ceux qui ont quitté Gaoua il y a longtemps que Gaoua regorge de beaucoup de potentialités. Il faut parler de Gaoua, venir découvrir Gaoua, les ressortissants et les amis de Gaoua doivent le savoir , Gaoua est une ville où il fait bon vivre ».

De la première édition à la sixième qui s’est tenue en cette année 2023, les choses n’ont pas été faciles pour notre promoteur culturel. Cependant l’édition qui a marqué le promoteur est celle de la première édition « Concernant l’organisation ça n’a pas été du tout facile. Ce jour-là, le publique n’entendait pas le son. Pour la première édition, j’animais avec un seul ampli, un seul lecteur, avec deux petits baffles… Bref un matériel de sonorisation au minimum». Mieux renchérit-il « A la fin du festival « Gaoua est doux », J’étais vraiment endetté. Il y avait certains artistes qui n’ont pas eu leur cachet. Nous n’avons pas pu honorer la facture pour les artistes qu’on a hébergé dans les hôtels » confesse- t-il.

Le comité du FEGADO s’active pour l’organisation de la 7ème édition du festival qui va se tenir en 2024 mais Sipouwo assure avec humilité que lui et son comité ont encore beaucoup de choses à apprendre dans le domaine de l’événementiel. « Six ans après, on retient qu’il y a beaucoup de chose à apprendre. On se dit qu’on n’a pas encore grandit. Malgré les six ans, il y a toujours des difficultés. On s’est mis dans la tête que nous ne sommes pas encore arrivé ». Les choses s’améliorent au fil des années certes mais les difficultés demeurent. « Nous n’avons vraiment pas de sponsors en tant que tel même si la SODIBO et Orange nous appuient. Je leur dis merci d’ailleurs pour leur engagement à nos côtés. Merci à l’équipe avec laquelle nous organisons le FEGADO. Toutes celles et ceux qui peuvent nous appuyer qu’ils n’hésitent pas ».

Entre l’évènementiel et la musique, il n’y a qu’un pas. C’est d’ailleurs dans le milieu du show biz que Sié coup de frein commence avant de lancer le FEGAO. « Il faut dire que depuis 2004, j’ai aimé le show biz. De 2004-2006 , j’ai été assistant DJ dans le maquis de mon papa « Coup de frein » à Tièlkan. De nos jours, je suis devenu DJ titulaire. Dans ce domaine, il n’y a pas de secret pour moi ». Sipouwo Da se considère coach d’artistes car au delà de la production et du management des artistes, l’homme travaille à la promotion des artistes. « Je prends exemple sur Yoro Ditare. C’est aux matinées dansantes que j’organisais qu’il a fait sa première apparition sur un podium. Westador, on a beaucoup travaillé ensemble, Dany Flo, Odette Dabiré, il y a plein d’autres artistes. Quand on a l’occasion d’organiser quelque chose, on n’hésite pas, on le fait ».

Sié coup de frein vient de loin

« j’ai un niveau 3ème et c’est en 3ème que moi j’ai opté pour l’entrepreneuriat ». A cette époque-là , Sipouwo Da disait à son père qu’il voulait faire de l’électricité. C’est ainsi qu’il est inscrit à 3 ans de formation puis deux autres années au centre de formation professionnel de Ziniaré. De retour de la capitale du plateau central, il met en place son équipe dans sa ville natale, la cité de Bafuji. « J’ai formé quelques jeunes de Gaoua en électricité. Egalement en peinture parce que j’ai aussi appris la peinture. C’est ainsi que je faisais mes propres travaux. J’assistais aussi mon géniteur dans ses différentes activités maquis et auberge ». Longtemps coordonnateur de l’entreprise coup de frein, Sipouwo Da bénéfice de l’aval de son géniteur pour lancer le campement de coup de freins situé à l’entrée de la ville de Gaoua en face de la cité de Tonkar. Au maquis campement de coup de freins, nous proposons de la boisson et de la nourriture variée pour nos clients.

Il ne faut jamais baisser les bras malgré les difficultés : c’est le slogan de notre jeune miroir.
Sié coup de frein est un jeune rempli d’optimisme. Pour lui, tant que l’on vit et qu’il y a la vie, il ne faut jamais baisser les bras. « Le début de chaque chose n’est pas facile, il faut croire, ne pas lâcher aussitôt. On ne peut pas semer et vouloir récolter automatiquement. Il faut être patient ». Ce message, il ne cesse de le prêcher à ses amis et proches mais insiste-t-il, seul le travail paie. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, lui et son comité d’organisation n’abandonnent pas l’organisation du FEGADO et même ses activités personnelles.

 

Pour tout soutien veuillez prendre attache avec sipouwo Da au  70304072/ 75461446/ 78148219

Dalou Mathieu Da



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