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Les Echos du Sud-Ouest

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Gaoua : des opérateurs culturels à l’école de renforcement des capacités pour le 2ème appel à projet


Le mercredi 20 avril 2022 s’est tenu à Gaoua, un atelier d’information et de clarification sur le 2ème appel à projet du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC GC). L’objectif est d’informer et de renforcer les capacités des opérateurs culturels de la région du Sud-Ouest sur ce 2ème appel à projet.

 

          Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) a initié une campagne nationale d’information et de clarification aux opérateurs culturels sur les lignes directrices du 2ème appel à projet du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance Culturelle (PAIC GC).  Il a donc coorganisé avec la Direction régionale de la culture, des arts et du tourisme du Sud-Ouest à cet effet, un atelier de renforcement de capacités des opérateurs culturels de la région.

C’est un atelier qui vient à point nommé selon la première responsable de la culture du Sud-Ouest. 74 projets ont été financés dont le coût s’élève un milliard sept cent soixante-dix-sept millions pour le premier appel à projet entre 2020 et 2021. Pour le deuxième appel à projet, une enveloppe financière de deux milliards neuf cent quatre-vingt-quatorze millions (2 994 000) de francs CFA qui sera mise en jeu pour les opérateurs de la filière du cinéma et l’audio visuelle et des arts plastiques appliqués afin de pouvoir élaborer des projets innovants pour mettre en évidence la dimension économique de la culture. Ces subventions vont de 10 ; 20 ; à 39 millions de F CFA et les candidats à cet appel devront disposer d’un minimum de 15% du budget de la subvention.  Il s’agit pour la Directrice régionale de la culture, des arts et du tourisme du Sud-Ouest Séraphine SOME/ MILLOGO de donner certaines informations aux acteurs sur ce 2ème appel à projet, de mieux les préparer pour qu’ils puissent soumissionner des dossiers de qualités, qui respectent les critères d’éligibilités et donc augmenter leurs chances d’être retenue. Elle dit avoir bonne foi qu’à l’issue de cet atelier, « nous pussions avoir des dossiers de qualités pour qu’au niveau régional, on puisse avoir des acteurs qui bénéficient du financement du fonds et allé au-delà des bénéficiaires des années antérieures » a-t-elle-souhaité.

      Les acteurs culturels sont appelés par leur direction de tutelle à, s’approprier de cette formation, à bien lire les documents à leurs dispositions, aller à l’information, pour bien renseigner les fiches de soumission au projet et à monter des projets réalistes. « La raison d’être des directions régionale et provinciale de la culture est d’accompagner les acteurs culturels donc qu’ils aillent chaque fois à l’information pour voir s’ils sont sur la bonne voie. On peut les aider, les accompagner, c’est notre travail. » a-telle laissé entendre.

    Pour le Directeur des études et des assistances techniques du FDCT Yaya SOURA par ailleurs communicateur à cet atelier, c’est essentiellement les lignes directrices des appels à projet qui définissent très clairement quelles sont conditions d’éligibilités au fonds qui a fait l’objet des échanges.    D’aucun s’interroge sur le fait que la région du Sud-Ouest n’a pas eu assez de projets financer. A cela, le communicateur se veut on ne peut plus claire « nous sommes dans un processus de renforcement de capacités qui va permettre aux gens de pouvoir mobiliser des ressources. Donc c’est une grande opportunité qu’on offre aux opérateurs culturels ce matin ».

     Le message est bien passé quand on regarde les questions qui sont posées selon M. SOURA. Ce qui lui permet de se réjouir « ce sont vraiment des professionnels, qui posent des préoccupations réelles sur les actions qui sont éligibles »

Les participants satisfaits

        AkPièrtiza DABIRE responsable de l’association “TIRTINA“, pour le développement de la culture du Sud-Ouest est l’un des bénéficiaires de cette formation. Il apprécie fortement l’initiative du FDCT du moment où ça éclaire. «  On ignorait les méthodes du processus de financement. Je pense que c’est une très bonne chose chez les promoteurs parce qu’au sortir d’ici, chacun saura sur quel pied danser. » Cependant, l’arbre ne doit pas casser la forêt « Il y a des choses qui restent difficile à faire. » Pour lui, l’apport personnel qu’on demande n’est pas réaliste « pour quelqu’un qui gagne un projet de trente neuf millions, l’apport personnel est autour de cinq millions huit cent cinquante mille francs. Cela parait difficile et si la personne à environ six millions, elle peut même lancer une activité au lieu de chercher. » Il serait judicieux poursuit-il que les initiateurs plaident encore à ce que ce montant soit revu à la baisse, allé à 5% au lieu de 15% si c’est pour vraiment accompagner les promoteurs et travailler à ce que ces ateliers soient répétés pour permettre aux promoteurs d’être à l’aise.

Dans la région du Sud-ouest, ce sont les villes de Dano et de Gaoua qui abrite ces ateliers d’informations et de renforcement des capacités des acteurs culturels.

Bonbagnè PALENFO



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