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Les Echos du Sud-Ouest

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FESPACO 2021 : Jemima KAMBOU porte flambeau de la culture Lobi à travers son film documentaire« Binandouhô »


« Binandouhô » ou au pays des danses Lobi, de la réalisatrice Ivoirienne Jemima KAMBOU est un film documentaire en compétition dans la catégorie des films écoles. Il a été projeté ce mercredi 20 octobre 2021. C’est un film documentaire de 13 minutes qui met en valeur un pan de la culture lobi. Sansan Bertin SIB a suivi pour nous la séance de projection de ce film, Voici ce qu’il retient.

 

« Binandouhô » ou au pays des danses Lobi comme son nom l’indique est un film documentaire de 13 mn qui met en exergue la danse pour valoriser la culture lobi. Et Parlant du pays des danses Lobi, la réalisatrice fait référence à la ville de Bouna dans la région du Bounkani en république de côte d’Ivoire qui est une ville peuplée de lobi.

A Bouna, plusieurs activités culturelles comme le Festival des danses traditionnelles du Bounkani (FESTIBO), le Djoukhabina ou la danse de la récolte du mil sont organisées et en tout temps la danse est au rendez-vous. Parler de la danse Lobi à travers ce film, c’est une manière pour la jeune réalisatrice Jemima KAMBOU de préserver la culture lobi longtemps méconnue. Mettre l’accent sur la danse Lobi, la réalisatrice dit avoir fait ce choix parce qu’au regard de l’évolution des choses, la jeune génération ne sait plus danser la danse Lobi et il est temps de les amener à connaitre les types de danses lobi et à s’y intéresser.

Dans son film, Jemima parle de cinq types de danses rencontrées chez les lobis dont trois danses sacrées que sont le « Biir », le « Djôrô » et le « bour » ; et deux danses profanes que sont le « Nôniè » et le « djouteniè ».

Pour les cinéphiles, c’est un film à succès en ce sens qu’il contribue à la promotion de la culture lobi. Jeannine KAMBIRE une des cinéphiles dit apprécier le film à sa juste valeur en ce sens que ce film permet de découvrir la danse, un pan de la culture lobi. Et d’ajouter que «  ce film pourrait aider les enfants qui sont nés en ville, qui n’ont pas eu l’occasion d’aller au village de savoir que le lobi a plusieurs danses ». Da Sié Constantin, un autre cinéphile dit être content en visionnant ce film qui va permettre de conserver beaucoup de la tradition et la culture lobi. Car les danses dont elle parle, d’autres sont en voie de disparition et ce film va valoriser davantage la danse lobi et contribuer à la pérenniser.

Avec « Binandouhô », Jemima KAMBOU fait voyager la culture lobi à travers le monde. Après le grand prix UEMOA au Clap Ivoire qu’elle a remporté en 2020 avec ce film, Jemima a participé en juillet 2020 au Festival de Cannes en France ou elle a représenté son pays la côte d’Ivoire au pavillon africain du festival. Aujourd’hui, la jeune réalisatrice est au FESPACO 2021 avec son film documentaire « Binandouhô » ou au pays des danses lobi ou elle est en compétition dans la catégorie « films écoles ».

Sansan Bertin SIB

tinosbs@gmail.com



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