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Les Echos du Sud-Ouest

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Fait divers :En quête d’emploi, un élève de Gaoua se fait arnaquer à plus de 900.000frcs


Albert un élève en classe de 1ère dans un établissement de la ville de Gaoua s’est fait arnaquer. Il a déboursé la somme de 900.000frcs pour lui et son frère afin d’avoir de l’emploi dans une entreprise dite internationale. Découvrez la triste histoire dans cet article.

Albert Kambou, c’est le nom d’emprunt que nous donnons à la victime que nous avons rencontrée. C’est le 18 juillet que Albert a atterrit à Ouagadougou pour un entretien d’embauche avec son entreprise dite internationale.

Bien avant son arrivée dans la capitale, l’élève a connu l’entreprise par le biais de sa petite amie. En effet cette dernière était amie à une fille travaillant dans ladite société. Cette dernière a souhaité échanger avec le jeune homme sur un probable emploi. Le contact pris, elle expliquera à Albert avant de lui demander de constituer le dossier avec la somme de 6000 frcs des dossiers. 48 h après A.K est prié de rejoindre Ouagadougou pour un entretien d’embauche. Il prend le soin d’informer ses géniteurs avant d’embarquer pour la capitale.

Arrivé, il est conduit dans l’entreprise. L’informatique, la comptabilité, le bâtiment, le marketing réseaux sont entre autres emplois proposés. A.K, lui choisit la comptabilité. Le responsable de l’entreprise répondant au nom de Mohamed s’entretient avec lui sur les motivations et les conditions de travail. Il ressort de cette entrevue que la rémunération minimale est de 350.000frcs. Des voyages à l’international sont également prévus. Fini, cette étape, Albert kambou est retenu par l’entreprise dite internationale. Pour intégrer la boite et bénéficier des avantages, il doit débourser 350.000 frcs pour les frais de formation. Il s’exécute grâce à ses parents. Quelques jours après, il lui est demandé de donner la somme de 125000 pour le passeport et les visas. A.K s’exécute à nouveau. Désormais il est membre de l’entreprise. Des places restent à pouvoir et, le responsable lui propose de faire venir des connaissant. Il prend langue avec ses parents et ils firent venir les dossiers de son cousin. Il payera la même somme. Pendant ce temps A. K n’a pas encore commencé sa formation. La raison, des places restent encore à pourvoir. « Tu peux faire venir d’autres personnes si tu veux » lui a-t-on dit. Albert appelle un de ses amis et lui fit part de l’emploi.

Albert Kambou commence à douter

L’ami de Albert, pressé lui aussi d’avoir du boulot informe ses parents qui prennent de plus amples informations avec leur oncle basé à Ouagadougou. L’oncle en question devait aller vérifier l’existence et la véracité de l’emploi. Le responsable est catégorique. Il n’y a pas de visites. « C’est à partir de ce moment que j’ai commencé à me poser des questions. Si c’est une vraie entreprise internationale pourquoi refuser que l’on vienne s’informer. Avant que je ne vienne, ils m’ont dit que je devais travailler pour DHL. C’est d’ailleurs ce qui m’a convaincu ». Il soutien que d’autres victimes avec qui il logeait dans une pièce salon dans un non loti au nombre de 9, eux sont venus mais pas au nom de la même entreprise.

A.K informe ses parents de la situation et de la précarité dans laquelle lui et son frère vivent. Inquiets, les parents ont cru à une prise en otage par des terroristes. Ils informent leur frère de passage dans la cour familiale. Ce dernier informe son fils à Ouagadougou. I.M décide d’aller à l’information. Une fois sur le terrain précisément à Kamboinsin, I.M n’est pas convaincu de l’affaire. Il décide d’envoyer ses cousins à domicile. Le lendemain, I.M conduit son cousin à la gendarmerie pour porter plainte. Grâce à son courage et à la collaboration des forces de l’ordre, I.M conduit la gendarmerie sur les lieux et celle-ci arrive à mettre la main sur le premier responsable et six de ses collaborateurs.

Selon I.M, Il y avait plus de 30 victimes, filles comme garçons dans le duplex qui servait de bureau. Les victimes selon les témoignages sont principalement des provinces et des pays voisins. Ses employés étaient ses yeux et ses oreilles à l’intérieur et dans les environs. La plupart serait de nationalité étrangère dont des maliens et des ivoiriens.

Dalou Mathieu Da



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3 thoughts on “Fait divers :En quête d’emploi, un élève de Gaoua se fait arnaquer à plus de 900.000frcs

  1. Kambire

    Triste quand même, en réalité c’est la reconversion des  »brouteurs ». Beaucoup de prudence ne sera pas de trop

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  2. Da Parenté

    Ah vraiment triste et énervant à la fois avec tout ce qu’on a connu comme arnaque ces derniers temps, liée au réseautage . C’est bête à la fois qu’il y ait ce genre de boulot et que les ouagalis soient assis et laisser aux provinciaux . Ouvrons les yeux mes freres

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