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Les Echos du Sud-Ouest

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DIÉBOUGOU : DES JOURNALISTES ET ACTEURS ,DE LA SOCIÉTÉ CIVILE OUTILLÉS SUR LE DISPOSITIF ANTI-CORRUPTION 


Ces 25 et 26 juillet 2023, la salle des fêtes de la mairie de Diébougou a servi de cadre à un atelier de formation des Organisations de la Société Civile, des journalistes et des activistes de la province de la Bougouriba. Organisé par le Réseau National de Lutte Anti-Corruption(REN-LAC)  à travers son Comité Régional Anti-Corruption (CRAC) du Sud-Ouest, cette formation a comporté des aspects théoriques mais également des aspects pratiques et participatives.

Deux principaux modules ont été développés. Le module 1 a porté sur la corruption , concepts , manifestations , causes et conséquences. Quant au module 2, le cadre juridique et institutionnel de lutte contre la corruption au Burkina Faso a été développé.

Les réseaux sociaux sont devenus un moyen puissant de communication et d’information. Ce canal d’information est d’un accès plus disponible et d’une couverture sociale plus large. Les responsables du REN-LAC en sont conscients. L’organisation des sessions de formation au profit des organisations de la société civile, des journalistes  et des activistes sur le dispositif juridique anti-corruption entre dans le cadre de ses activités de sensibilisation. Ces formations permettront aux OSC de s’approprier du contenu du cadre juridique de lutte contre la corruption au Burkina Faso, afin de contribuer à la vulgarisation de la loi anti-corruption et à la mobilisation citoyenne contre ce fléau.

Pour l’animateur régional anti-corruption du Sud-Ouest et formateur à cet atelier, Hamadou SANGARÉ : La corruption est une gangrène dans tous les secteurs d’activités de notre pays. Des dispositifs juridiques et organisationnels assez conséquents existent pour lutter contre elle. L’implication de l’ensemble des citoyens est un impératif pour l’atteinte des objectifs du REN-LAC. » Pour le point focal du REN-LAC à Diébougou, l’ampleur de la corruption est grande et ses conséquences désastreuses. Selon Amidou SANKARA : »Ce phénomène néfaste qu’on appelle la corruption est visible dans tous les domaines, tous les secteurs d’activités. Aujourd’hui, que tu sois jeune, vieux, enfant ou femme ; pratiquement tout le monde est touché par le phénomène. Alors, nous avons vu qu’il faut se lever. C’est notre conviction qu’on peut installer une gouvernance vertueuse, qu’on peut moraliser l’action publique ici au Burkina .Et le Burkina c’est où ? C’est du petit village en montant jusqu’à l’État Nation. Aujourd’hui, nous au niveau de notre province, nous nous sommes engagés avec les journalistes et autres acteurs pour combattre le phénomène. »

Les participants à cet atelier sortent satisfaits. Pascal HIEN : »Je remercie le REN-LAC pour cette formation. Ces deux jours de formations m’ont permis de m’approprier sur les manifestations, l’ampleur, les causes et conséquences de la corruption dans notre société.Un autre pan très important a également été abordé concernant les dispositifs juridiques et institutionnels de lutte anti-corruption au Burkina Faso. Ces deux jours de formation nous ont permis de sortir plus outillé  afin de continuer la veille citoyenne et les dénonciations des cas de corruption dans notre entourage. Nous invitons le REN-LAC à initier ce genre de formation au profit de la masse afin de maintenir la veille. »

Il en résulte que la lutte contre la corruption est un challenge national pour tout citoyen soucieux du bien-être de la population. Raison pour laquelle nous devons tous nous y engager.

Issouf SANFO

 



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