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Les Echos du Sud-Ouest

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Déclaration de politique générale de Christophe Dabiré: Les Gaoualais apprécient


Ce lundi 18 février 2019, le Premier Ministre Joseph Marie Christophe Dabiré était face à la représentation nationale. Trente jours après sa nomination, le premier ministre s’est exercé devant les députés. Après sa déclaration à la nation , les quelques citoyens s’expriment.

 

Gomgninbou AOUE responsable chargé à la formation syndicale SYNSHA section du Poni pour lui « en dehors de l’aspect sécuritaire que son prédécesseur KABA Thiéba avait géré de même que tous les autres ministres de l’ère COMPAORE et lui aussi probablement va gérer la même chose, il ya absolument rien de nouveau, il nous a livré ses intentions de façon dont il va gérer. Mais tant que le système ne va pas être réfléchi et le changé, si ce sont les hommes qu’on va changer, on aura toujours le même discours sans des actions  concrètes sur le terrain ».

LANKOANDE Ampougui est éducateur de jeune enfant, j’ai  suivi la déclaration avec attention, « aucune nation ne peut se développer dans un pays ou l’éducation souffre et actuellement dans notre pays l’éducation est au sommet de sa souffrance. Avec son arrivée nous pensons qu’une issue favorable sera trouvée pour qu’on puisse s’en sortir de cette crise ».

HIEN Paz est un jeune leader, cet exercice est une exigence légale, socio-politique pour le premier ministre . Ce que l’on peut retenir dans sa déclaration c’est la  restauration de la sécurité dans le pays, la cohésion sociale le vivre ensemble, le développement du capital humain,  la gestion correcte des biens public et la dynamisation de l’économie. Le premier ministre  s’est appesanti sur la cohésion sociale ce qui a d’ailleurs retenu l’attention de la majorité des Burkinabé.  Dans sa déclaration il a été pris par l’émotion lorsqu’il appelait les Burkinabè à la réconciliation il a coulé les larmes, est-ce une déclaration de faiblesse du gouvernement ? Ou la situation est alarmante ?  Une autre manière de dire qu’il n’a pas la main libre ? C’est une première fois qu’un premier ministre pleur devant les députés. Et quand on demande aux autres de serrer la ceinture pendant que soi-même on ne serre pas, là ça ne va pas . Le vivre ensemble dans nos différences, c’est l’essentiel que l’on retient dans sa déclaration.

 

 

                                 Propos recueillis par Victorien DIBLONI



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