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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de Iolonioro : Petit kameledaga sans eau potable, un appel urgent à la solidarité


L’eau sortie du puit qui a tari .

À Petit Kameledaga, un village situé à 55Km du chef-lieu de la commune de Iolonioro, province de la Bougouriba, région du sud-ouest, l’eau est plus que de l’or. L’eau potable reste un luxe inaccessible. Il n’y a plus d’eau dans les deux puits du village et la population appelle à l’aide.   

Les élèves de l’école du village avec l’eau boueuse dans des bidons

Le village de petit Kameledaga tente de renaître après une fermeture de deux ans liée à la crise sécuritaire. Depuis sa réouverture en octobre 2024, l’école du village, dirigée par Sawadogo Saïdou, professeur certifié des écoles, fait face à des défis majeurs. Parmi eux, un problème crucial : l’absence d’eau potable. « Dès mon arrivée, j’ai été informé par les habitants qu’ils n’ont pas accès à l’eau », explique le professeur.

Malgré les démarches engagées – une première demande adressée à la commune fin octobre, suivie de deux autres à la direction provinciale de l’eau et de l’assainissement en novembre – la situation reste inchangée. Lundi dernier, le village a atteint un point critique : les deux puits disponibles ont tari. « Après les cours, nous n’avons pas pu cuisiner, encore moins nous laver », déplore l’enseignant. Ce drame quotidien affecte non seulement les élèves, mais aussi l’ensemble des habitants qui peinent à répondre à leurs besoins élémentaires.

Le cri de cœur des populations de Petit Kameledaga est un appel à l’action. Le chef du village interpelle les autorités compétentes et les partenaires au développement sur l’urgence de garantir l’accès à une ressource aussi vitale que l’eau. L’avenir de cette communauté en dépend, car une école sans eau, c’est un projet éducatif menacé, et une population privée de dignité.

Dalou Mathieu DA



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One thought on “Commune de Iolonioro : Petit kameledaga sans eau potable, un appel urgent à la solidarité

  1. citoyen

    Vivement que quelque chose soit fait. C’est vraiment triste sans compter les impacts sur la santé des populations composée majoritairement d’enfants.

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