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Les Echos du Sud-Ouest

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Commune de Gaoua : Le tronçon du cimetière municipal réhabilité par des jeunes


Les jeunes du quartier Gbakono secteur n°2 de Gaoua réhabilitent l’axe qui mène au cimetière municipal de la ville. L’axe est devenu impraticable en raison des fortes pluies .  

une vue de l’état de la voie menant au cimetière de Gbakono

Difficile d’emprunter la voie qui mène au cimetière municipal de Gaoua en cette saison hivernale. L’état de la voix pose un véritable problème d’accès. Face à cette dégradation avancée, les jeunes du quartier Gbakono, munis de pelles, de pioches ont eu l’initiative de   réduire la souffrance des usagers.

Pour Carlos A. DA le responsable de ces jeunes volontaires, l’état de cette route mérite une attention particulière. « C’est vrai que nous sommes dans la zone mais, c’est la voie qui mène jusqu’au cimetière, qui est la famille à nous tous. Nous nous sommes concertés et engagés dans cette action pour faire quelque chose pour ne pas que ça se dégrade davantage, c’est tous les vendredis que nous sortons pour                                                                                               travailler ici».

Avant le début des travaux, les jeunes du quartier ont rencontré les autorités communales « Financièrement, ils nous ont dit qu’ils ne pourront pas faire grand-chose pour nous. Au regard de la situation nous avons décidé de ramasser des cailloux pour bourrer les trous que vous voyez ».

Carlos A. DA responsable des jeunes initiateurs du projet réhabilitation du tronçon du cimetière municipale de Gbakono

Carlos A. Da. d’ajouter « Au niveau de la mairie on nous a signifié qu’ils peuvent nous aider en annulant certaines taxes, tels que le tarif de stationnement de la benne, l’annulation du tarif sur les agrégats que nous ramassons pour boucher ces trous et aussi en nous donnant les pioches ».

Cette action nécessite des moyens, et pour atteindre leur objectif, les jeunes ont misé sur le volontariat « Il n’y a pas de cotisation à cet effet, chacun donne selon ses moyens. Les usagers de la route, ceux qui comprennent le sens de cet acte nous accompagne aussi avec le peu de moyen qu’ils ont et c’est à travers ces sommes d’argent reçue des personnes de bonne volonté que nous utilisons pour mettre du carburant dans les bennes pour ramasser les gravillons. Ceux qui ne comprennent pas  ne tardent pas à dire que nous sommes dans une zone non lotie donc pour eux, ce n’est pas très nécessaire mais nous, nous ne voyons pas ça de cet œil, parce que, nous on voit ici comment les gens souffrent pour passer avec le corps au cimetière  » a martelé le responsable des jeunes Carlos A.Da.

des jeunes volontaires en plein travaux de bourrage

Parmi ces jeunes qui travaillent sur cette route, il y a d’autres qui possèdent des tricycles donc ces derniers offrent gratuitement leur tricycle pour le ramassage des gravillons « nous utilisons le peu de moyen que chacun donne pour mettre du carburant dans leur taxi-moto. Il faut signaler , un opérateur économique Gnama ladji fait de son mieux pour nous accompagner avec des bennes et du carburant».

Malgré le travail abattu des efforts restent à faire. Les jeunes invitent la mairie et les bonnes volontés à une contribution conséquente afin de sortir les populations du calvaire  de cet tronçon.

Victorien DIBLONI



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