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Les Echos du Sud-Ouest

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Les parades de la fête de l’indépendance à Gaoua : « Pourvu que l’on ait une belle vue »


Pour une première dans l’histoire du Burkina Faso, la cité du Bafuji abrite les festivités de l’indépendance du pays. En ce jour 11 décembre, jour de la parade civile et militaire , les populations sorties nombreuses à l’occasion, se donnent  toutes les peines afin de se tailler les meilleurs angles de vue. Pour éviter les bousculades, certains ont choisi de rester chez eux, face à leur télévision, d’autre d’envahir les cabarets et les maquis.

 

Dès 5h du matin les populations ont commencé à occuper les abords de la national 11, l’axe de défilé situé la route de Batié. Cependant, ceux qui ont préféré rester un peu plus sous leur drap ont, au risque d’avoir de mauvaises vues, trouvé d’autres stratégies. C’est le cas de DABIRE Z. Béranger, étudiant en 1ère année de gestion du patrimoine culturel et touristique à l’université polytechnique de Gaoua et bien d’autres personnes qui ont choisi de se percher dans les arbres, sur les murs et les toits. Pour lui, l’importance et la nouveauté de l’évènement dans la région du Sud-ouest mérite que l’on se donne tout le tort  nécessaire, malgré les risques, afin de ne rien rater. « Certes, c’est risquant, mais pourvu que l’on ait une belle vue », a-t-il laissé entendre.

Des jeunes perchés sur les arbres

Si Bérenger et ses semblables ont trouvé comme moyen, de monter dans les arbres et sur les murs pour vivre l’évènement en direct, ce n’est pas le cas pour certains qui ont préféré le direct de la télévision. Pour eux, offre les meilleures vues et permet de mieux suivre les commentaires. Faisant partie de ces derniers,  NABALOUM Rodrigue, enseignant au lycée provincial Bafuji, justifie son choix en ces termes  « Je suis resté à la maison parce qu’au niveau du défilé il y a trop de monde. je trouve qu’il est mieux de suivre l’évènement à la télévision même si on n’est pas en contact direct avec les défilants, on voit mieux les parades et écoute mieux les commentaires des journalistes ». Il poursuit en déplorant le soleil et les bousculades auxquels ont peu faire face, sur place.

C’est aussi l’avis de ILBOUDO K. Camille, venu de Ouagadougou pour l’occasion. Il dit préférer la télévision malgré sa proximité à l’axe de défilé. « Bien qu’étant logé non loin des lieux de cérémonie, Je préfère rester à la maison, face à l’écran,  pour mieux vive l’évènement. Sur place, non seulement il y a le soleil mais aussi trop de protocole qui empêche de bien voir les détails et d’entendre les commentaires»,  dixit Camille.

Loin des défilés certains ont choisi de vivre l’ambiance de la fête au cabaret ou au maquis. Eviter les bousculades et vivent au mieux la fêtes, est pour eux la meilleure manière de profiter de la 11 décembre. PALE Daniel, habitant de la ville de Gaoua dit être à l’aise au cabaret car ayant une place assise. Pour lui, il est difficile de rester debout, sous le soleil, pendant environ 5 heures du temps d’où son retrait au cabaret. Même avis pour KAMBIRE Roland qui a préféré passer du temps autours de sa bière.

Quoi qu’il en soit, tous disent être content de la fête à Gaoua et essai de la vivre au mieux.

                                                               Narcisse SOME




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