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Les Echos du Sud-Ouest

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A la découverte de nos communes: Boussoukoula ou « chèvre à la queue coupée »


Le nom Boussoukoula tirerait son sens du fait que la chèvre qui devait être sacrifiée pour consacrer  la création du village avait une queue coupée. Il est limité à l’est et au sud à 21km du chef lieu de la province du Noumbiel(Batié), à l’ouest par la république de Côte d’Ivoire, au nord par les communes de Kampti et de Midebdo. Il a été fondé par DAH Batônon, un chasseur venu de Bountara, un autre village de la commune.

      Avant d’être érigée en département en 1996, une partie de la commune de Boussoukoula était rattachée à la commune de Batié et l’autre partie à celle de Midebdo. La population est composée de Lobi, de Birifor, de Mossi et de peulh. Leurs activités principales sont l’agriculture et l’élevage, essentiellement les cultures vivrières avec comme production de rente les ignames.

A la faveur de la communalisation intégrale, le premier conseil municipal de Boussoukoula sera élu en 2006 avec 74 conseillers municipaux soit 2 conseillers dans chacun des 37 villages que compte la commune. Le premier maire se nomme Houkoulè Tiatourè DAH et l’actuel Houmité HIEN.

De nos jours, la commune de Boussoukoula compte 12 écoles primaires placées sous la responsabilité d’un inspecteur qui est le Chef de la Circonscription, un lycée départemental, un CEG, deux CSPS qui sont beaucoup fréquentés par les autochtones et les ivoiriens, une police frontalière, un poste forestier avec des services de l’agriculture et de l’élevage. La préfecture et la mairie sont construites sans résidence pour les différentes autorités. Il est à noter que certaines classes des écoles primaires sont toujours sous paillotes. Pour ce qui est des infrastructures routières, il est à noter qu’en dehors des gros villages qui sont reliés par une route plus ou moins praticable, l’accessibilité aux autres villages de la commune relève d’un parcours de combattant. La question de l’accès à l’eau potable demeure toujours un problème même si dans ces dernières années il Y a eu des avancées significatives en  la matière. Aucune retenue d’eau n’existe pour le moment dans la commune, ce qui constitue un handicap pour l’élevage et l’agriculture. Toutefois il faut noter qu’une retenue d’eau est en cours de réalisation. Le lotissement annoncé n’a toujours pas vu le jour ; toute chose qui freine les actions des populations en matière d’investissement.  Le manque d’énergie constitue également un frein pour l’avancée de la commune.

Sylvain Wourlé HIEN/ Correspondant Communal

                                             Sylvain Wourlé HIEN/ Correspondant Boussoukoula



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