Du mardi 08 au samedi 12 octobre 2024 à la maison de l’appelé de Gaoua, l’Association Lueur d’Espoir a organisé une formation en écriture du scénario au profit d’une quinzaine de cinéastes, de musiciens et chanteurs de Gaoua. L’objectif était de les capaciter sur les meilleures techniques d’écriture scénaristique mais aussi les encourager à produire la musique à l’aide des instruments traditionnels pour les films burkinabè.
Le 7e art était à l’honneur à la maison de l’appelé la semaine dernière. A en croire Kossi Wenceslas Kambou, l’ambition est de former des cinéastes, des musiciens en écriture du scénario et en musique de film. « Nous voudrions que des gens puissent réaliser des films mais aussi composer des musiques pour des films burkinabè. Le constat est parti du fait qu’il y a des films burkinabè où les réalisateurs ont pris les musiques sur internet. Ce qui n’est pas trop bien. Notre objectif est d’emmener les participant à composer avec les instruments traditionnels et modernes car la musique donne une certaine authenticité au film. » a clarifié le scénariste.
Ce fut alors des moments de partages, d’échanges, de cinéma et de rires avec Kandolo Annick Rachel, journaliste et critique de cinéma par ailleurs formatrice en écriture du scénario. « Il s’est agi d’initier une quinzaine de jeunes qui s’essaient à l’écriture scénaristique et à la création de musique de film avec l’utilisation des instruments traditionnels. Durant ces cinq jours nous avons défini le scénario, nous avons essayé de comprendre ce que c’est qu’un scénario, nous avons pris le temp de regarder quelques films pour voir comment un film est structuré, quand il est réalisé avant de le découvrir quand il est écrit en tant que scénario. » a expliqué la formatrice.
Au soir de la formation en écriture scénaristique, les participants repartent comblés de connaissances en cinéma. Pour Brigitte Somé, cette formation lui a permis de comprendre la méthodologie du scénario. « Je regardais les films sans comprendre beaucoup de choses. Désormais je suivrai les films avec un nouvel œil. Ça m’a permis également de comprendre en tant qu’artiste la portée de la musique dans un film», a confié l’artiste religieuse.
La formation se poursuit sur la musique de film du lundi 14 au vendredi 18 octobre, wenceslas Kambou invite les Gaouavillois à participer à cette importante formation gracieusement.
Somé Sansan & Somé Nicolas