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Les Echos du Sud-Ouest

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Soutenance de mémoire : Oho Béatrice s’engage pour la sauvegarde de la langue birifor


Palenfo Oho Béatrice, étudiante en Gestion du Patrimoine Culturel et Touristique au Centre Universitaire de Gaoua, a brillamment présenté les résultats de ses recherches de fin de cycle ce mardi 27 mai 2025. Son mémoire, d’une pertinence capitale, s’intitulait : « Langue birifor en danger de déperdition dans la commune de Gaoua : état des lieux et perspectives de sauvegarde ». Une présentation défendue avec éloquence qui a su convaincre un jury attentif, ainsi que sa famille et ses amis venus la soutenir. La qualité de son travail a été saluée par une note honorable de 17,50/20.

À 11h précises, l’ambiance était calme au Centre Universitaire de Gaoua. Mademoiselle Palenfo, debout face à un jury d’experts composé du Dr Ouédraogo W. Hyacinthe (directeur de mémoire), du Dr Ouédraogo Hubert (président du jury), et du Dr Nabaloum Léonard (membre critique), a dévoilé avec passion l’essence de sa thématique.

Lors de sa présentation, Béatrice a méticuleusement exposé :
* L’état actuel de la langue birifor.
* Les facteurs de déperdition de la langue birifor dans la commune de Gaoua.
* Des stratégies concrètes pour sa sauvegarde.

Pour la candidate, son étude représente un appel vibrant de la communauté birifor à la sauvegarde de leur langue. Elle a affirmé avec force que la langue est l’âme d’un peuple, et la perdre reviendrait à effacer sa vision du monde et sa manière de penser. Parmi les perspectives clés élaborées par Oho Béatrice s’inscrit la construction d’un centre d’alphabétisation en langue birifor.

Au terme de son exposé, les membres du jury se sont montrés satisfaits du rapport des travaux de recherche de fin de cycle de Mlle Palenfo. Elle a été sanctionnée par la note 17,50/20. Le président du jury, le Dr Hubert Ouédraogo, également chef du département Culture et Tourisme au CUG, n’a pas tari d’éloges à l’égard du travail de l’impétrante. « C’est un thème d’actualité. Aujourd’hui, les politiques de notre pays visent à valoriser nos langues locales. Ce qu’elle a développé, c’est de montrer la déperdition de la langue birifor et de proposer des mesures concrètes pour sa sauvegarde », a-t-il affirmé, soulignant l’importance et la pertinence de cette recherche.

La fierté d’un parcours académique couronné de succès

Chez la nouvelle licenciée, l’émotion était palpable. C’était la fin d’un chapitre intense et le début d’une nouvelle ère. « Je suis la plus heureuse aujourd’hui. Ce jour, je l’ai beaucoup attendu. Il a perturbé mes nuits, ma quiétude. Je me sens déchargée un tant soit peu », a confié l’impétrante, visiblement soulagée et pleine de gratitude. Elle n’a pas manqué de remercier Dieu, sa famille pour leur soutien indéfectible, et bien sûr son directeur de mémoire, le Dr Hyacinthe Ouédraogo, pour son « accompagnement sans faille ».

Somé Sansan, le p’tit soleil ✍️



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